[Fic collective] Just a little moment of happiness...

« Alors …Déjà volé ?
- Carte.
- Mangé quelque chose d’avarié ?
- Euh ouais ! Par erreur !
- Ha bon ?
- Vous jouez depuis longtemps ?
- Bah un certain temps, juste après qu’Ayane nous est jetée dehors, pour une « réunion entre filles ». J’aurais bien espionné mais bon …
- Faut pas espionner Ayane-chan !
- Humm … Donc pas un grand intérêt !
- Ok, question … Tu prends des substances illicites …
- Euh non et toi ? Lui répondis-je.
- Tu bois =3 ?
- Oui des fois, pourquoi ?
- Tu craques sur Ayane O.O ?
- Certainement pas, quelle idée !
- Qui châtie bien aime bien …
- …
- Qu’est qu’il c’est passé avec Risa *_* ?
- Euh Kotaro, Ryo … Si je vous dit quelque chose qui vous convient pas, je mentirais obligatoirement ?
- Oui =D …
- Donc on laisse planer le mystère et je prend une carte ….
- Hééééééééééééééé !?
- C’est louche ! Elle est vraiment tombé de l’escalier ?
- Carte !
- T’étais avec elle ?
- Carte !!
- Tu t’es vraiment pris une porte ?
- Carte !!! Oula j’vais aller me balader moi ^^’ …
- Héééé Oo ! Ryo, une investigation s’impose … »

La soirée fut longue, et peu fructueuse, le lendemain on ne se réveille pas avant deux heures de l’après midi, et encore pour ma part c’est parce qu’en me retournant, je suis tombé du lit … Une journée peu reposante, étant donné qu’Ayane ne m’a pas laissé l’occasion d’être seul, quand je voulais entrer dans un bain, j’avais le droit à une frappe revigorante dans le dos … Ce n’est que le soir venu qu’elle devient plus passive
Suite à ce week-end, j’ai remarqué un délaissement du club par sa propre présidente, à savoir Ayane elle-même. Durant les cours elle passe son temps à observer les allers et venus à l’extérieur. C’est assez troublant, Kasumi, elle aussi n’est plus là pour l’instant, elle est partie une semaine voir un proche souffrant … Kotaro et Ryo sont constamment en vadrouille, ils semblent espionner Ayane ? Le jours ou ils apprendront qu’ils ont une chose en commun, ça risque de faire des étincelles … Ainsi, ça fait déjà trois jours que nous ne nous sommes plus réunis en 512 … Je trouvais ça plutôt bizarre, j’ai donc voulu en discuter avec Ayane, quand elle n’est pas comme d’habitude, on se demande se qu’il se trame … Mais la seule chose qu’elle a bien voulue me dire, c’est qu’elle voulait faire un break …
Tout le monde avait fini par retrouver un rythme de vie normal … Depuis cette dernière semaine, j’ai passé plus de temps avec Risa, pour entre autre en apprendre un peu plus à son sujet, ce fut une chose compliquée, mais petit à petit le dialogue c’est instauré, je l’ais même surprise à rire par moment, entre deux actions surprenantes dont elle a le secret … Comme la boisson à partager, ou les glaces …

En ce moment les interclasses sont un peu plus long que d’habitude, les pauses aussi. C’est sûrement du à la chaleur, et parce qu’on est en fin de semaine. Je reste généralement à ma place, la tête posée sûr le rebord de la fenêtre. Imadori s’approche avec un petit groupe, dont une s’assoit sur la table juste à côté …

« Yosh … C’est moi ou en dehors des cours on te voit plus ?
- Non, non, c’est pas toi … j’ai été un peu chargé ces derniers temps.
- Hy ! Hy ! Faut te reposer Daisuke-kun …
- Hum oui si tu le dit (elle sourit) … »

Imadori mit sont bras autour de mon cou et me poussa à l’écart.

« Soit pas si froid ! Tu as de jolies filles qui se posent mille et une questions sur toi ! C’est pas le bonheur.
- Euh … Si tu le dis.
- Cas désespéré ! Profites !
- De quoi ?
- D’elles …
- Haaaaaa, euh ... J’ai pas envie.
- *soupire* … »

Je retourne à ma place et sors un paquet de mikado, j’en prend un que je tiens entre mes dents, (un peu comme un cigare), Risa lève les yeux, et me fixe à nouveau. Je lui tend le paquet … mais, au lieu de prendre simplement un bâtonnet, elle se lève, pose une main sur mon épaule, puis tout naturellement elle croque dans mon bâtonnet, je laisse apparaître un brin d’étonnement, puis je casse le gâteau en deux lorsque Mlle Hiwada rentre dans la salle, annonçant la reprise des cours …

Aujourd’hui encore Ayane part dans les premiers, et aujourd’hui encore, j’ai fais le chemin avec Risa, Ryo, et Yosuke qui me racontait sa journée …

« Que pourrais-je cuisiner aujourd’hui ? ...Dis nii-san, que veux-tu manger pour aujourd’hui ? »



Bizarre, aujourd’hui je ne me sens pas d’humeur à appeler le club à faire une nouvelle activité. Pourtant le week-end me donne toujours plein d’idées. Et ces derniers temps je pense à lui. C’est si bizarre, moi qui m’étais jurée de l’oublier à tout jamais. Subitement, j’avais envie d’en rire, de moi et de ce à quoi je pensais, ridicule, tout ça est ridicule. Oui... Juste ridicule...

Je sors de ma chambre, mes parents étaient partis pour un voyage d’une dizaine de jours, seul mon petit frère restait là pour me tenir compagnie. Il n’a que 7 ans, et a déjà appris à cuisiner, décidément... Les enfants grandissent de plus en plus vite... *soupir*

- Nee-san ! Je peux t’aider à faire le petit déjeuner ?
- ... Oui, bien sûr ! ^^ fis-je avec un sourire

Je ne ferais pas la même erreur que lui.



*Ding dong*

Qui pourrait sonner à cette heure-ci ? Je me dirige vers l’entrée, mon petit frère m’avait devancé, et notre visiteur n’était autre que Kotarô Mizushi, le tout dernier de l’agence Kirihito&co, mon senpaï par la même occasion. Il semblait content de me voir, comme toujours.

- Hello Ayane !
- Salut. Euh.. j’ai une question... que fais-tu ici ? =D
- Je ne sais pas, juste que je voulais te rendre visite et goûter à ta bonne cuisine =)
- ... Profiteur =_=
- Je sais
- Bon, alors assis-toi devant la télé ou fais ce que tu veux, tu es comme chez toi Kotarô-kun Tu connais bien la maison de toute façon ^^
- Ok ^^

Il était déjà aux alentours de midi lorsque mon invité surprise était arrivé. Il se tenait près de moi et essayait tant bien que mal de m’aider. On discutait du bon vieux temps. Quand j’y repense, c’était lui qui m’avait sorti de cette mauvaise période, c’est lui qui m’avait redonné le sourire, il y a longtemps. Mais bon, c’est de l’histoire ancienne...

*Ding dong*

O_o Encore ?? On peut pas être tranquille des fois ?! C’est le week-end tout de même ! Y’a des gens qui veulent cuisiner tranquille ! ><
J’ouvre la porte et voilà... Ryo qui s’incruste aussi, avec une glacière qui me semblait suspecte à la main. J’espère au moins que le reste du club ne va pas s’incruster aussi, ou sinon... je vais péter un câble !

Après avoir fini de préparer le déjeuner, je retrouve les 3 garçons qui étaient plus ou moins de bonne humeur. Mon petit frère regardait les deux lycéens tout sourire (ça cache quelque chose ça) d’un œil étonné. Me demande ce qui s’est passé 2 secondes avant d’arriver dans la pièce ? =3
Le repas se passa tranquillement, avec les deux garçons qui me complimentaient à chaque bouchée. A la fin du repas, Ryo nous fit voir ce qu’il y avait dans sa glacière qui portait bien son nom car ce jour-là elle contenait... de la glace à la pastèque ! <3

C’est si bon ! <3 Que ça pourrait presque me faire oublier ce que je devrais oublier... Mais hélas... Je repense encore à cet évènement qui fait que je suis devenue, celle que je suis. Je ne sais pas si cela à été bénéfique ou non. Mais je dois oublier, s’attarder sur le passé ne sert à rien, ce qui est inutile est à oublier... Je dois l’oublier...

- Ayane ? Est-ce que ça va ? Ta glace va finir par fondre, ça serait gâcher de la bonne glace qu’on ne peut trouver à Kyoto =)
- Et tu n’aimes pas le gâchis, n’est-ce pas ? =)
- Et la pastèque, c’est ton fruit préféré, nee-san =)
- Ah euh... Oui... Vous avez raison...

Pour débarrasser la table, on aurait qu’il y avait un concours de celui qui m’aidera le mieux. Avec mon p’tit frère, on regardait la scène d’un œil amusé. (=> Ben oui, si on veut faire le travail à notre place, autant les laisser faire )
Résultat des courses... 1 assiette, 2 verres de cassés et 2 couverts tombés par terre pour Ryo, et 3 assiettes de cassés et tout le reste des couverts par terre pour Kotarô.
Finalement, j’ai dû avoir du boulot en plus, à essayer de ramasser tous les débris qui jonchent la route vers la cuisine. Mes parents vont me tuer, leurs assiettes préférées sont parties au « cimetière des assiettes cassées par inadvertance ». Enfin bon, ils rachèteront tout ça...
La journée se passait tranquillement... Diverses discussions, une petite ballade vers la salle de jeux du coin. D’ailleurs je perdais à la plupart des jeux =p

Bien que je sourie, je n’avais qu’une seule envie... pleurer. Mais ça, ce n’est pas digne de moi ! Et surtout que je n’avais aucune raison de pleurer =/ Je suis peut-être bizarre... comme le dit la majorité des gens qui me « connaissent » et moi en première.
Restons zen, je ne peux me comporter comme ça, c’est revenir en arrière comme il y a 3 ans, redevenir la Ayane Kirihito que j’étais, qui avait perdu... cette personne qui l’a rejetée.

- Désolée Ryo, désolée Kotarô... Mais... j’aimerais rentrer, et puis laisser mon petit frère tout seul n’est pas prudent. Je file ! déclarai-je soudainement.
- Ayane...
- ...

Je partis en courant, je voulais rentrer tout de suite, et maintenant ! Bientôt, si cette histoire resurgit totalement, je sens que je vais réagir comme avant, comme une crétine. Je dois arrêter de penser ainsi, le passé... c’est fini !!!

Une journée banale et bientôt finit , mon frère se trouvait ne donner aucun signe de vie tout cela était mieux. Les derniers jours , je devais le dire m'ont fait du bien .. Daisuke semblait se raprocher de plus en plus de moi. Je pense que ça présence changeait mon habitude d'être toujours seule , même si cela était dangereux pour lui. Mais je n'y prêta plus pensées lorsque je vis Ryo marcher désespérement , il s'avança vers moi et soupira , il semblait inquiet et assez contrarié.

<< Tu n'aurais pas vu Ayane?

- non ..

- ...Merci quand même

- ...>>

Je le regardais partir et continua ma route, il était aux alentours de 17h50 , je rentra dans le lycée qui naturellement était fermé , mais depuis la dernière fois où Ayane nous avais montrés le passage dans le grillage il était plus facile d'y acceder . Le lycée vide me rendait faible mais agréablement bien . Je rentra dans le bâtiment et me rendis sur le toit. Je souleva la tête et regarda Ayane qui semblait vide.. Je ne bougea pas pendant un moment et regarda droit devant , le couchait de soleil se reflaitait dans les structures metaliques des bâtiments, l'air était frai et le silence agréable.Je sortit un paquet de mouchoir et le fit rentre en contact avec les doigts d'Ayane. Cette dernière retira son visage de ses bras et me fixa , ses yeux étaient embués et ses joues rouges dû à la pression qu'elles recevaient pour eviter de pleurer , après quelques minutes elle pris mon mouchoir et s'essuya les yeux , je monta à côté d'elle et m'assis sans un mot. Ayane semble assez gênée de ma présence ce qui est compréhansible , je ne quitta pas mon regard du paysage et laissa Ayane se remettre de ses emotions , après s'être essuyer les yeux elle se mit à parler:

<< .. Tu dois me prendre pour une pauvre fille qui pleure pour un rien .. tu as raison ..

- ....

- ku.. je redeviens comme avant !

- .... Pourquoi ?

- .. Parce que ... Je...

-....

- Risa .. Tu me promets de ne rien dire à personne..

- ...

- Je vais prendre ça pour un oui..

- ..soit

- .. Je retombe dans des évenements passés qui sont finis ! mais que mon esprit ne veut pas effacer ..

-....

- Je ne veux pas redevenir cette fille pleurnicheuse , je veux oublier tout ça !

- ....

- Je .. Je lui en veux! je le deteste c'est à cause de lui que je suis comme ça !

- ....

- .. Je suis stupide..

- Oui ..

- hu ? Risa-chan ?..

- Retomber dans le passé peut arriver ... lorsqu'il nous ratrappe et qu'il nous poursuit... >>

Je deposa mon regard sur Ayane qui semblait confuse et assez gêner entre la colère et les larmes.Je ne dis rien pendant un long moment et finalement je repris la parole

<< Ton frère .. ne t'as jamais porter une quelqu'onque attention et il est partit c'est cela ?..

- C-comment le sais tu ?

-...

- hu ?

-être en colère et le detester semble normal ... mais ta réaction montre que tu ne le deteste pas complètement..

- SI! Je le hais ce n'est qu'un ! qu'un !

- Ton frère ..

- Non ! ...... Si... il .. Cela ne change rien ce n'est qu'un sal*ud! qui est partit du genre au landemain me laissant toute seule ! il ne mérite même pas que je conserve des souvenirs à son égard!

-....

- c'est tout...

- .... Je vois >>


Je me releva , how ironic ne ? Ayane souffrait d'un frère qui ne lui a jamais porté attention et qui est partit , et moi d'un frère qui à penser beaucoup à moi et qui est là lorsque je ne le veux pas.. Je m'avança vers le rebord du toit et me retourna vers ayane , je la fixa dangereusement ayant les rayons du soleil dans mon dos métant mon visage dans une couche d'ombre . Je vis dans ses yeux de l'incompréansion et de la crainte certainement du à mon approche du bord. Je retira mon pull et le jeta par dessus le toit , je regarda son atterisage ralenti par le vent qui commançait à se lever et sans me retourner face à Ayane je lui adresse la parole.

<< Que feras tu ...

- hu ?..

- Que feras tu lorsqu'il reviendra ?

- ... je .. Je lui casserais la figure et lui ferais payer tout ce qu'il m'a fait endurer je..

- Que feras tu .. si il s'excusera ?..

- ... quoi?...>>


Je tourna ma tête et fixa Ayane , après un long moment de silence et de reflexion pour elle , le vent souffla et Ayane se releva et se plaça sur le bord à côté de moi . Elle regarda l'horizon longtemps puis elle me répondit :

<< Je crois que je ne lui pardonnerais pas...

- ....

- Mais ! Si il me promets aide et dommage peut être je lui laisserais m'adresser la parole! >>

Ayane souria , d'un grand sourire qu'elle à le secret , je lui rendis . Elle reposa son regard sur l'horizon et moi , je pense que Ayane n'avait aucune raison de s'inquiéter elle est l'une des filles les plus courageuses et énergique que j'ai vu . Je posa ma main sur son épaule et elle me regarda longuement.

<< Merci Risa-chan ..

- .... >>

Je la poussa dans le vide , et je sauta avec elle , de ce côté là , la piscine du lycée était remplie . Ayane poussa un cri , de terreur ou de joie , je ne sais pas ce que je sais c'est qu'elle tomba dans l'eau la première et mon ensuite. S'en suivie d'une bataille d'eau jusqu'à nuit tombée. Lorsque nous sortîmes nous purent apercevoir que Ryo , Daisuke; Kasumi et kotarô nous attendais. Ayane la tête haute se dirigea vers Ryo.

<< Toi !

- heu ... oui ? ^^'

- .. héhé . Merci ^^

- q-quoi ?

- Je sais que tu m'a suivie et je suis désolé de vous avoir laisser en plan tout les deux dit-elle en s'adressant à Ryo et Kotarô.

- pas grave ma Ayane

- C'est rien va si tu vas mieux ! mais qu'est ce que t'avais?

- Rien ! juste envie de bouder voilà =D

- = _ =

- ^^"

- C'est bizarre ça ne m'étonne pas...>>

Après tout ça nous rentrâmes tous chez nous , moi je rentra chez moi et partie me sêcher .

Note : Mon texte est trop long, je, le poste en deux fois

Ca doit maintenant faire environ trois mois, ou peut être un peu moins, que j’ai fais la connaissance de mes nouveaux amis. Et moi qui croyait être à un niveau élevé sur le bizaromètre, je me rend compte que je me méprenais, Kasumi et ses dons psychique, Risa et ses mystères … Ayane et Ryo semblent tout à fait normaux, mais au fond, on est bien à même de voir qu’il cache de lourds secret … On en cacherait donc tous quelques-uns ?
Je fouillais dans l’un des nombreux cartons, que je n’avais pas encore défait ; je vous l’ais dit, les carton et moi, on ne s’apprécie que lorsque qu’ils servent à faire du feu ; lorsque j’entendis la voix de ma mère me conseiller d’aller prendre un bain, et plus vite que ça …
J’ai seize ans depuis un petit bout de temps, et elle me traite encore comme un enfant, et je crois que si ce n’était pas le cas, je le percevrais mal, comme si quelque chose changé …

« C’est bizarre nii-sama passe de plus en plus de temps dans sa chambre … Porte close …
- Ho ? C’est normal, tu sais avec l’âge les hommes, ça s’agite … »

Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’il se prend un coup de pied dans le dos. Oui j’ai toujours eut une relation très spéciale avec mon père …

« Ne tentes pas de faire mon portrait moral, si je reste plus longtemps dans ma chambre, c’est pour récupérer mes nuits blanches, causées par une certaine personne ici présente …
- Ca c’est les affaire …
- Les affaires … (si je ne me retenais pas, je lui en mettrais bien une autre =D)
- Bon, alors et ce bain !
- Ha-Hai … J’y vais … »

Je pris donc la direction des bains, sans plus attendre, et se n’est qu’une fois dedans, que je m’en rend compte que ça fera le deuxième aujourd’hui, et aussi que je me rend compte que je ne suis pas seul, la vapeur se dissipe petit à petit, et une fois visible, je reste crispé …

« Comment tu as fait pour venir jusqu’ici, tu me suis ou bien … ?
- Bah, j’ai croisé ta mère et ton frère dans la rue, et elle m’a proposé, vu qu’un jour, il me semblait l’avoir demandé …
- Ha ! Je vois. Hum … Juste une question Ayane. Mon père te sait ici ?
- Je ne sais pas … Non.
- Tant mieux.
- par contre, je vous ai vu vous battre =_=. C’est une façon de communiquer ?
- Communiquer ? Néé … Super.
- T’as pas honte d’en arriver aux poings !? Dit-elle, en haussant le ton.
- Non, pas du tout …
- =_= … Au fait si un jour, je te demandais un service, tu m’aiderais ?
- Er … Question plutôt coriace, ironisais-je. Mais je pense que dans ma grande bonté, oui.
- Bien, j’apprécie ta fidélité !
- Fidélité … Tu t’emportes ^^.
- Bouhou ! Tu me contre dit toujours =_= !
- Si j’acquiesçais tu m’en voudrais …
- C’est vrai … Mais n’y vois aucun dépôt d’armes ! Capish …
- Bien sûr, Grand Chef ! »

Ayane ne se décidera à sortir des bains, que deux ou trois heures plus tard, de sorte que ça se calque sur l’heure du repas. Hey ! Un repas gratuit ça ne se refuse pas, et vu que son frère est seul, étant donné que ses parents son en voyage, mes parents l’ont cordialement convié … Au même temps si je l’avais pas proposé, je ne pense pas que ça se serait très bien fini …
Puis bon vu qu’ils sont dans la même tranche, les « petits » pouvaient s’amuser ensemble, s’en trop faire de casse, heureusement (^^’).
La soirée prit fin relativement tard, questions, discussions, sondages sur la façon dont se déroule les cours, puis la raison pour laquelle j’avais loupé deux journées de cours, non je n’ai toujours pas donné d’explication, même si j’ai la drôle d’impression qu’ils le savent déjà !

La semaine suivante, nous avions beaucoup d’examens, ce fut donc une semaine remplie, et la suivante fut réservée à un repos intensif. D’autant plus que les devoirs se faisaient rares, c’est toujours comme ça après une session d’examen. Enfin la semaine suivante, à savoir la troisième, les enquêtes reprirent peu à peu, par moment pas tout le temps … Et Ayane se renouvelait ses week-end actifs. Pendant lesquels nos activités se diversifiaient énormément, la dernière c’était : « Trouver de la glace à la pastèque, et démanteler le réseau de cigarette à la pastèque lyophilisée ». autant dire que la seconde n’a menée à rien, ) part faire des rencontre très douteuse … Avec des vendeur, capable de produire de la pastèque haute qualité 365 jours sur 365 … Ayane a gardé son numéro dans son répertoire.

Aujourd’hui, réunion au sommet, enfin sommet, dans une salle avec des chaises. Ayane a envoyé Ryo chercher des glaces à la pastèques … Cette fille adore la pastèque, c’est … c’est …c’est sa drogue il faut croire. Mais depuis peu, elle n’est plus l’ancienne. Elle semble différente, surtout par son attitude, un peu moins désinvolte …

« Hum …
- Je l’ai déjà dit pas de « Hum », mais des « Ayane tes idées son géniales ».
- Ayane tes idées sont géniales »

Bon d’accord, oubliez ce que je viens de dire, elle reste relativement antipathique, enfin si je dis ça à Ryo ou Kotaro, ils ne m’accorderont aucun mérite … Mais bon, c’est un fait ^^. Tout en dévorant une glace, elle nous expose ses futures plans, des sorties cinémas, pour enquêter sur le nouveau film d’horreur « 666 Satan », Fiction ou Réalité. De nouveau un bowling, « Où vont les quilles !? », retourner aux sources : « Comment ça se fait que l’eau est si chaudes ? », plein d’autres missions de ce genre.
Je baille un peu, en faisant tourner mon stylo, je dois avouer, que cette réunion est beaucoup moins intéressante que le terrain, mais dans ce lycée, appartenir à un club, c’est obligé !

« Alors encore ennuyé ?!
- Franchement ?
- …
- Ouais un peu …
- … (là c’est Risa qui me porte un brin d’attention au milieu de sa glace)
- Et bah ! alors je sais pas, fais un scrable ?
- T’es sérieuse là ?
- Bref, moi je trouve que c’est un bon programme =3
- C’est vrai =3 …
- Hai ! ^^
- On aurait pu tout de suite passer à la pratique …
- C’est vrai, mais c’est moins drôle, et puisque c’est moi qui décide c’est comme ça …
- J’adore nos conversassions, elles sont … très constructives.
- C’est bien vrai, au fait qu’est-ce que vous faisiez toute les deux sur le toit ?
- Question sans importance, souffla Risa.
- E-E …errr
- Je crois aussi, soufflais-je à mon tour … Puis il se fait tard, il va peut être falloir penser à rentrer ! Puis Yosuke va finir par se demander où je suis passé *soupire*
- Hai ! »

Je sors juste après Risa et Kasumi, en laissant par conséquent le trio en solitaire … Ils ont l’air de bien s’entendre pour l’instant. Je raccompagne Risa, qui rentre sans attendre, puis je repars vers ma rue, avec Yosuke, qui fait le zouave, comme souvent, puis il finit par se calmer …

« C’est de revenir ici !
- Hum ?
- Bah, c’est vrai que la famille c’est sympa, c’est attentionné, mais c’est pas pareil.
- Certainement … Par contre, ça se voit que tu t’es relacher pendant ces trois ans …
- Héééééééééééé ? Nii-sama !
- Haha … Te mets pas dans tout tes états ! »

Nous abordons la maison relativement joyeux, je dois avouer que taquiner mon frère, récemment revenu, m’amuse énormément. Et il entre toujours dans mon jeu, alors. Nous ouvrons la porte donnant sur le hall, dans « Tadaïma » habituelle, mais pas de réponse, c’est inhabituel … Inhabituel et étrange, encore plus étrange, il y a un manteau par terre, un peu plus loin un vase renversé, je soulève Yosuke, et je le remmène dans le hall d’entrée.

« Tu vas attendre ici.
- Né ?
- On ne sait jamais, et tant qu’à faire, il vaut mieux rester à l’abri, lui dis-je en lui frottant la tête.
- Mais je peux aider aussi, et …
- Pour l’instant tu fais ce que je te dis …
- Hum …
- Bien ! »

Au fur et à mesure que je passais les pièces, la situation se faisait préoccupante, des portes abîmées, des meubles renversées, beaucoup de choses saccagées, puis vint le moment où des bruits se firent entendre, des bruits de pas, et des détonnassions. J’ouvre doucement une portes coulissante, nous arrivions beaucoup trop tarde, un vrai carnage, Kai (mon grand père), et ma mère sont déjà à terre, des marques de sang montrent un combat violent, je porte ma main à ma bouche en avançant, je constate rapidement que je viens de perdre deux des personnes les plus proches de moi, cependant on ne me laisse pas le temps de me morfondre.
Les deux hommes apparemment responsables refirent apparition une bouteille de saké à la main.

« Hy ! Hy ! Pas mal la baraque !
- tss ! Le vieux était trop coriace, mais la femme, elle, j’aurais bien eut de beau moment avec elle.
- Mais les ordres sont les ordres !
- Ho, de la visite, le petit héritier, c’est mignon … »

Après quelques coups, on a beau se défendre, à un contre deux, et une fois sonné ça devient compliqué, le dernier finit avec un coup, de ce qui semblerait être une batte ou quelque chose du genre …

« Mais nan, c’est le plus vieux … Enfin je crois …
- Parles un peu, dit le premier, en se chargeant d’enfoncer une fine lame dans l’une de mes épaule.
- Hé bien ! Vous êtes bien mou …
- Mou ? »

Je lui donne un coup de pied dans le genoux, qui doit être en piteuse état, d’après le cri époustouflant qu’il libère, je souris, en tombant il me donne un coup sur la tête, et son « ami », enfonce un peu plus son arme, en me donnant un coup dans le ventre.
C’est à ce moment que mon père fait son apparition, c’est la première fois que je suis aussi content de le voir.
Il prend un manche en métal, et le fracasse sur le dos de celui encore debout. Il vient ensuite retirer la lame, puis il me laisse tomber le long du mur, je porte mes mains à mon visage …

« Ca va ?
- Non … Pourquoi tu me poses la question, est-ce que quelque chose peut aller ? Non !
- Je vais appeler les autorités …
- Peut être que si on était rentré à l’heure, sans traîner …
- Tu serais peut être dans le même état et pareil pour ton frère, me dit-il en me tirant le col, et en observant mon allure, et mon visage déjà coloré par le sang.
- A quoi ça sert toute votre éducation si on ne peut pas s’en servir au bon moment … Et ça ne t’attriste pas ? Rien, je vois même pas une expression, toujours aussi froid. »

Il me mit une gifle plus violente que le coup de batte, certainement pour me remettre les idées en place, je me relève, pour aller voir Yosuke … Mais il m’arrête, alors qu’il est au téléphone.

« C’est déjà une situation éprouvante, pour un garçon, et il sera certainement anéantie, voir son frère, dans l’état où tu es, ça n’arrangera rien.
- …
- Puis au bout de deux mètres tu vas t’évanouir, alors reste là ! Des secours vont arriver …
- … »

En effet rapidement, toute notre maison était assaillie, de policiers, d’enquêteurs, et des urgentistes … La police n’allait certainement aboutir à rien, on n’avait déjà souvent été menacé par moment, mais c’était surtout des rumeurs. Mais finalement c’est arrivé, pour l’instant j’avais du mal à réaliser la situation, même si je savais pertinemment que ma vie allait être brusquement troublée …
Je suis resté aux urgences, une nuit en observation, surtout à cause du coup sur la tête, et à la plaie à mon épaule, qui semblait inquiéter, bien que mon bras est gardé sa mobilité.
Je me retrouvais, avec plusieurs points de sutures, des pansements sur le front, un gros sur la joue (celui là à cause de la gifle). Enfin un bandage sur l’épaule, avec un bras plus ou moins en écharpe, et un autre sur l’abdomen …

Durant toute cette hospitalisation, je parlais avec Yosuke, pour savoir surtout comment il allait, son sentiment, le réconforter, bien que j’étais moi-même au plus bas … Mon père, lui, se chargeait de tout, lorsqu’il venait me voir, il restait à la fenêtre fumant longuement. Concernant son fils, il n’aurait pu que peu le réconforter … C’est pas son truc.
Finalement je ressortais, juste à temps pour les funérailles, avec une boite de calmants. Et j’enfilais mon costume … Plutôt difficilement. Mon père vint faire le nœud de ma cravate …

« Je ne vais pas pouvoir rester.
- Quoi ?! Aie ! (Oui je suis piquer à vif là ^^’)
- Avant j’avais déjà de longs voyage à faire, je ne pourrais pas y échapper !
- Et nous, qu’est ce qu’on devient ?
- Il n’y a que deux choix, me dit-il sévèrement. Soit vous allez chez la famille …
- Superbe optique …
- Ou sinon on fait les démarche pour que tu obtiennes des droits de gardes sur ton frère. J’ai déjà acheter un appartement, vous n’aurez aucune charges, impôts ou quoi que se soit à payer, ça c’est mon devoir.
- Qu’est ce que je dois répondre …
- C’est ton choix.
- Je dois réfléchir. »

Il ressortit, je le suis peu de temps après, il est temps d’y aller, je reste à côté de Yosuke, il est particulièrement calme, trop calme, mais son regard reste troublé. Je prend un cachet, avant que la journée ne commence. La cérémonie eut lieux en comité réduit, pas question de centaines de personnes, ça n’aurait aucun intérêt.
Petit à petit la place se libère, les deux tombes sont recouvertes de terres, puis d’un gazons, et de quelques fleurs, il ne reste rapidement plus que moi et Yosuke, notre père jugeant favorable de s’écarter un peu. Je m’accroupis juste à côté de lui en posant ma main sur son épaule. Il me regarde longuement …

« Tu sais tu peux pleurer …
- Mais…
- Pas besoin de le cacher. C’est normal. »

Après quelques minutes, il finit par se laisser aller, au bout de trois jours, il se cacha dans mes bras, j’étais à ce moment, en face des deux tombes. Qu’est-ce que je vais faire ? Qu’est-ce que je devrais faire ? Qu’est-ce qu’ils auraient fait ? Comment réconforter un enfant, d’autant plus quand on ne l’ait pas encore … Les calmants commençait à ne plus faire effet.
Partir, chez un proche … Ou rester ici …
Nous nous retournons pour partir, il se fait tard, et je pense que quelqu’un d’autre veut venir passer du temps ici.

Des demains nous retournerons en cours, il ne faut pas s’installer dans une trop longue attente. Plusieurs cartons avait déjà été pré livré, et nous ne rentrions déjà plus part le chemin habituel, mais un nouveau, menant à notre nouveau domicile, c’était un principe de mon père, pour prendre un nouveau départ, il est plus facile de partir.
Le soir même …

« Dis … Tu sais qu’il va repartir bientôt ?
- Pap…
- Oui.
- Et qu’est qu’il va se passer ?
- On peut rester ici, tu restes avec moi.
- Hai ! Je veux pas repartir, dit-il en s’endormant. »

Je sortis de la chambre, un peu plus loin, mon père me tendait un verre et un caché.

« Prend-les. Sinon tu ne dormiras pas …
- Je me suis décidé … On va rester ici, et continuer comme on avait commencer. Il ne veut pas partir, et je ne veux plus autant voyager …
- je le savais, répondit-il, avec un petit sourire. Et c’est ce qu’ils auraient voulu.
- Mais … Pourquoi ? Pourquoi … Puis je me suis fait surprendre …
- Hummm … Ne commence pas avec les « si j’avais … », c’est arrivait !
- Je sais … »

Le lendemain, mon père accompagnait Yosuke, pour expliquer son absence, et moi je retournais au lycée, en passant devant chez moi, enfin mon ancien chez moi, avec un brin de nostalgie … Puis en entrant dans la salle, j’eus comme l’impression qu’il y avait un grand silence forcé, donc sans chercher à saluer qui que se soi, je m’installe. L’affaire avait certainement du paraître au journaux, même si tout photographe était purement interdit, et que l’on c’était fait discret. Puis rapidement, les gens se succédèrent, avec des condoléances, et des « bonne chance », ou encore certains voulaient savoir si je voulait qu’il porte mon sac, ou des choses du genre. Alors que je n’avais qu’une envie, un peu d’ignorance, que je reprenne ma vie en main petit à petit …

Ce ne fut qu’à la pause de midi, qu’en allant sur le toit, que j’échappais au trop grand entrain de ma classe, voir du lycée. Mais ce fut toute une réunion de la Kirihito&Co.

« Bon pour éviter un trop gros débit de parole, je pense que je peux parler au nom du groupe tout entier, tout d’abord on est désolé pour ce qu’il c’est passé, et des vœux de rétablissement (ils acquiescèrent). Ensuite, si tu ne reprends pas rapidement ton moral en main, je te le redonne à coup de pied dans l’arrière train ! Capish !
- Héééééééééééééééé ? Oo
- (je ris légèrement). Merci … Mais ce n’est pas la peine … Je me remettrais à mon rythme.
- R’gmar, grogna-t-elle.
- Enfin, qu’est-ce que tu vas faire maintenant ?
- Tout d’abord, demain c’est le week-end, donc je finis de déménager. Puis je vais m’occuper de Yosuke.
- Ha …
- Je sais, tu dois avoir besoin d’aide pour déménager, donc on va venir te donner un coup de pouce.
- Ha … Je ne voudrais pas …
- Si, si ! C’est une bonne idée, puis c’est l’occasion de voir dans quoi tu vas vivre ^^ !
- O-ok …
- Et c’est où ?
- L’immeuble juste à côté de celui de Risa … Un immeuble blanc, de quatre étages.
- Ok ! »

Avant de repartir en cours, et lorsque tout le monde était parti, Risa se pose devant moi, puis se rapproche, en me prenant dans ses bras. Ca ne dur que quelques minutes, mais c’est relativement réconfortant.
Le lendemain, comme prévu, tout le monde débarque en début d’après midi. Commence le grand déballage … Et ranger quelques petites choses, ensuite j’allume, deux tige d’encens, à côté d’une photos, c’est la tradition. Puis je sors sur la terrasse, et je m’installe sur la rambarde, pour me reposer un peu, Yosuke semble se remettre peu à peu, mais il va mieux je le vois bien, je prend la guitare juste à côté et je commence à jouer un morceau (Going Home – OST Bleach) …

« Hey, je ne savais pas que tu jouais.
- Ca fait parti de notre éducation …
- J’ai pas vu ton père …
- C’est normal, il va bientôt partir ….
- Ha, c’est pas cool ça, reprit Ryo en sortant à son tour.
- Et nous on reste.
- S’occuper tout seul d’un enfant.
- Il est plutôt mature, il c’est débrouillé seul trois ans, ça ne lui posera aucun problème …
- Je vois »

Le soir tout était en ordre, et après quelques remerciements, je passe encore un peu de temps avec Yosuke. Puis il s’endort. Je vais alors me doucher, puis je me couche, une serviette sur le visage … Sachant parfaitement que je ne pourrais pas être complètement remis avant quelques semaines, je pourrais au moins faire illusion. Bien que je doute que cela fonctionne.

Les jours suivants... Daisuke ne semblait pas très disposé à faire certaines activités du club, et cela ne s’arrangeait pas malgré ses quelques rares sourires pour rassurer le groupe, il allait de plus en plus mal. Un beau jour, lorsqu’il débarqua en cours, son poing était légèrement ensanglanté... Décidément, il massacrait la bonne humeur dans la troupe tout comme son pauvre poing ! =_=

Alors que je gribouillais quelque chose sur mon cours, je jetais un coup d’œil sur Risa puis sur Daisuke puis sur mon gribouillage... et ça continuait comme ça un petit bout de temps. Hum... Peut-être que j’ai trouvé... Et puis ça serait une bonne occasion de...



- Euh... Ayane, t’es sûre qu’on n’encourt aucun risque ? Ayaaaaane !
- Bien sûr qu’il n’y a aucun risque... tant qu’on est avec Ayane Kirihito... aucun problème ne peut nous tomber dessus !
- ... Hai, hai Ayane-chan, soupira Kotarô.
- J’ai de sérieux doutes... enfin bon... amusons-nous ! Si Ayane l’a décidé, c’est que ça doit être bien ! =P
- ... Me demande ce que je fais là, fit Daisuke peu content.
- Pas de « me demande ce que je fais là » ! Tu t’amuses avec nous bien sûr !
- Euh... en quoi escalader ce vieux château d’eau aménagé spécialement pour cette activité, pourrait être amusant ?! =_=
- Et bien... ça peut resserrer les liens entre nous ! ... Ryo pas aussi serré, tu me colles !!! Enfin tu vois, j’avais bien raison =D
- ...
- ... (ça c’est Risa qui me regarde bizarrement en se demandant ce qui se trame exactement dans ma tête)
- Euh... Ayane... suis-je obligée d’être avec Kotarô-sempaï ? fit une petite voix
- Bien sûr ! De toute façon, Ryo et Kotarô se sont arrangés en faisant une course, et vu que Kotarô a perdu... il est avec toi, chère Kasumi =3
- *soupir (de désespoir ?)*

Je jetais un petit coup d’œil vers le duo Daisuke/Risa, il s’attachait tranquillement, sans se soucier de Risa, d’un air las. Grr ! Il ne s’occupe même pas de ma petite Risa ?! La pauvre, j’ai fait un mauvais choix en la mettant avec ce zigoto... Pourtant je pensais que... Gômen ne Risa-chan =3

Et ainsi commença notre montée... qui pour l’occasion marquait le début de l’opération...

Le vrai nom de cette mission serait : « Arrête de grimacer espèce de crétin, tu ne vois pas qu’on s’inquiète !? (Enfin pas moi, les autres oui !) » Mais bon, par gentillesse et parce que Kasumi, Ryo et Kotarô me l’avaient gentiment demandé, j’ai donné un autre titre officiel : « Vive l’escalade et ce qui se passe après ! »

Spécialement pour ce jour, j’avais demandé à ce que chacun soit libre le soir, pour laisser place à la phase 2 de mon plan génialissime

Pour l’heure, tout le monde commençait à grimper de plus en plus haut. En tout cas, la vue tout en haut du château d’eau est super d’après ce que m’avait dit quelqu’un dont je me tairai sur le nom (En fait, c’est sur Internet que j’ai dégotté cette info =p)
Après avoir passé une bonne partie de l’après-midi à grimper sur ce fichu machin truc, à la place de la belle vue qu’on était sensé avoir... Et bien... alors que mon duo allait arriver au sommet, je sentis que la corde était un peu trop tendue, et Ryo qui la tirait encore plus... Et ce qui devait arriver, arriva... puis... je me sentais tomber en arrière, c’était une sensation bizarre... Sur le coup, m’étais dit que Ryo et les points de protections installés suffiraient à amortir ma chute et puis... rien, je continuais à tomber. J’eus peur très peur... Ma vie défilait devant mes yeux, ces derniers mois avaient passé si vite, je n’ai même pas pu découvrir le secret de ce grincheux, ni celui de Kasumi... Et Risa, Kotarô... Gômen Ryoichi... Mais décidément, je ne crois pas que ça sera aujourd’hui ou un autre jour que j’accepterais de sortir avec toi... Je m’étais résignée à mourir... puis... Je sentis l’étreinte de Ryo, qu’est-ce qu’il fout, il veut pas non plus mourir lui aussi ?!

- Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!!!!!!!!!!!

Ryo grimaça un peu, puis... plus rien, plus de chute. On était en plein milieu du filet de sécurité qui était là depuis le début. Décidemment, j’avais paniqué pour rien. Je regarde devant moi, le visage de Ryoichi était tout près du mien, je sentais son souffle... S’est-il passé quelque chose ? Et il me tenait fermement contre lui... O_o Euh... euh... Que dois-je faire moi dans cette situation ??? ><

- Héhé Ayane, tu sais que tu fais de moi le plus heureux des hommes sur cette Terre ? =3 plaisanta Ryo en me regardant avec un petit sourire.
- ... Je crois que l’escalade, c’est fini pour moi.
- Ayane...
- Mais maintenant, comment on fait pour se sortir de ce filet à la c** ?!
- Ahaha... bonne question ^^’’

Plus tard, après avoir résolu notre petit problème, les autres nous rejoignaient beaucoup plus tard, le temps pour eux de descendre.

- Est-ce que ça va vous deux ? demanda Kotarô
- Oui, oui ^^
- Ayane qui panique, c’est rare ça =)
- Oh ça va, n’en rajoutes pas plus Daisuke... et arrête avec ce... sourire =_=
- ...Fais attention, fit Risa
- J’essayerais ^^ Enfin bon, je ne ferais plus jamais d’escalade.. =P

Le ciel se faisait sombre, et la deuxième partie du plan pouvait commencer...

Une table, une belle nappe, 2 chaises, des chandelles, Daisuke et Risa... et ça peut commencer ! >w<

J’avais réussi à amadouer le directeur d’un luxueux restaurant pour qu’on puisse organiser cette soirée « romantique » entre Daisuke et ma petite Risa =3
Moi, j’avais installé quelques micros et caméras miniatures que m’avait refilé une bonne connaissance, pour surveiller Daisuke s’il faisait quoique ce soit de suspect à Risa (au pire, je le laisse faire et je vends les vidéos à prix d’or ). Mais dommage, tout ce que j’entendais ce n’était que le bruit que faisaient leurs dents lorsqu’ils mangeaient les plats délicieusement et délicatement préparés par... mwa. (D’ailleurs, c’est en partie grâce à mon talent culinaire que Risa pouvait être tranquille avec Daisuke =3) Ces deux-là ne sont pas loquaces, déjà que Risa ne l’était pas, maintenant Daisuke l’est de moins en moins.
Les autres membres du club faisaient le service =3 Et moi aussi... =_=’

Je pense que je peux noter dans mon calepin, que la mission a lamentablement échouée de A à Z... Daisuke n’est pas redevenu celui que j’avais connu et de plus, il ne se déclare même pas à ma petite Risa *soupir de découragement* Il faudra que je fasse mieux la prochaine fois ! >w<



Je rentrais chez moi tranquillement, lessivée par ma journée... La première chose que je faisais était d’allumer mon ordi pour voir s’il n’y avait pas de nouvelles propositions d’enquêtes pour le club enfin si j’avais de nouveaux messages quoi ! Il eut un petit son qui indiquait que j’avais reçu un message de la part de... Kyouya Kirihito.

« Cela faisait longtemps. Je n’arrive pas à joindre père depuis 2 jours. Donc c’est juste pour dire que je viendrais vous rendre visite dans 2 semaines, je ne serais pas seul donc pas besoin de ranger mon ancienne chambre, je logerai à l’hôtel. Et sur ce, à bientôt, Ayane. »

... Il va venir ? Dans une semaine ? C’est si soudain... mais Kyouya... toujours égal à lui-même, même après 3 ans.

J’étais là, plantée devant cet écran, les yeux rivés sur ce message provenant de lui. Je ne sais pas mais des larmes coulaient sur mes joues, non pas que de tristesse, mais aussi de colère... Je me lève pour retomber ensuite... mes jambes ne me portaient plus, j’étais tétanisée par un sentiment étrange, indescriptible qui me faisait trembler de tout mon corps, mélange de colère, de tristesse, de peur et d’autre chose que je n’arriverais pas à définir...

Je pense que si j’étais morte dans ma chute lors de l’escalade... cela aurait été mieux pour moi que ça... Je voulais l’oublier, tout oublier... et maintenant... Que dois-je faire... ?



« Nii-san ! Ne t’en vas pas !!! J’ai besoin de toi, je veux que tu restes avec nous ! Avec moi !!! Ne m’abandonne pas... »

Note: Voilà... Ben comme je l'ai dis sur msn, Ayane ne reviendra plus en cours ou autre, pendant un bout de temps (mais merci de ne pas trop faire avancer le temps dans la fic =3) Et pour vous représenter un peu la période qu'elle a traversée dans son enfance avec ce super grand frère qu'est Kyouya (et surtout pour mettre cette chanson en fait xD) voilà un lien vers cette chanson qui est très très belle et triste à la fois =>
http://www.megaupload.com/?d=0XIJ9TC7 Sur ce... ben... j'espère que mon post vous a plu et euh voilà xD (Tout ça de parlotte juste pour une chanson XD)

" ça va Risa-chan @w @ .. Je vais bien kuku @O@ "

Le lendemain de cette étrange journée qu'Ayane nous a fait endurer , je m'étais rendue au près d'Hitori , depuis la dernière attaque de mon frère il était resté à l'hôpital dans un lit à observer les mouches voler. Qui sait , il les mangeait aussi sûrement ne m'étais toujours pas vraiment remise de cette journée mais apparemment cette période allait se dérouler plus difficile pour tout le monde..Ayane et son frère, Daisuke ..Bref autant dire que c'est normal je devine. Après avoir passé la matinée avec Hitori je quitta sa chambre et rencontra Daisuke.

" Salut ..
- ...

- Est ce qu'il va bien ?

- Oui... "

Je le regardais dans les yeux longuement ses yeux étaient devenus aussi vide que les miens .. Je n'aimais pas ça..et je n'allais pas le laisser comme cela.Mais cela est peu urgent pour le moment et je ne suis pas très douée pour ce genre de choses. Je marcha jusqu'à mon appartement et Daisuke me suivit il rentra ensuite chez lui.. Je le regardais partir et une fois hors de ma vue je rentra chez moi . J'eus la surprise de voir que mon chat jouait avec une enveloppe.. Il s'amusait à la faire glisser et sauter dessus et il s'arrêta me regarda et la glissa vers moi, après une bonne caresse sur la tête et lui ayant donné à Manger , je regarda la lettre et elle n'avait aucun titre . J'ouvris cette dernière et la jeta à la poubelle. Me changeant et laissant le chat dormir je partie , Mais Santéra ma stoppa.

" Risa-chan ?

- ...

- Où vas tu ? Tu sais que tu dois te reposer ce soir tu ne devrais pas trop t'agiter.

- Tant pis..

- Risa-chan il y a un problème?

Mes yeux se dirigèrent vers elle et je ne dis que 5 mots

" Ne vas pas voir Daisuke"

Puis je partie , je me dirigea vers un immeuble assez luxueux et me dirigea au 4 ème étage , je ne compris pas tout de suite pourquoi est ce que mon frère voulu me voir dans cet endroit puis lorsque je vis le nom sur la porte du propriétaire je compris. Kubira Anju . J'avais eu des mauvaises histoires avec cet homme , c'était lui qui avait déclaré la mort de mes parents et il voulait absolument m'adopter. A vrai dire je ne sais plus rien de mon passé , il est le seule qui m'est dit qui était mes parents et qu'ils étaient je ne pu croire que sa parole car moi je ne sais pas .. je ne sais plus , lui et mon frère , il n'y a qu'eux qui m'ont dit à propos de mon passé c'est pour cela que je dois à mon frère. Vu la ressemblance physique je pense qu'il s'agit bien de mon frère , cependant il a toujours refuser de me parler de passé. Je n'ai jamais compris pourquoi et cela ne me dérangeait pas. Il y avait cependant une phrase qui restait dans ma tête

"La vie est si mystérieuse Risa .."

J'ouvris la porte ouverte et rentra la refermant aussitôt. Je m'avança au fur et à mesure dans la maison et reconnue l'odeur de sang , je ferma les yeux en craignant comprendre ce que mon frère à fait et cela se précisa. Le corps de Kubira Anju se trouvait a moitié déchiqueté aux pieds de mon frère , j'avais du mal à reconnaître le visage tellement il était défiguré. Mon frère me regarda et semblait comprendre ma présence et souris . Il plongea sa main dans la poitrine du cadavre et ressorti le coeur en jouant avec et il me dit

" Tu te rappelles de qui il était non ?

- ..oui..

- Bien .. Dans ce cas là , la raison de mon acte est à la fois parce qu'il voulait te voler , et qu'il m'a menacer devant mon chef ..

- ..?

- Il semblerait qu'il est appris pour mon supérieur et ne se dérangea pas de me dénoncer ;. Malheureusement pour lui , mon supérieur savait mais agissement envers ton égare et n'y prêta pas attention , car il te connais bien aussi

- ?

- Oui il te connaît bien , il t'a même vue mais tu ne dois pas plus t'en rappeler .. Bref pour continuer , mon supérieur m'ordonna de la tuer , enfin il ma dit " fait qu'il se taise " alors bon .. "

Il serra la coeur bu le contenu qui sortait de la pression , puis il attrapa l'artère aorte et s'amusa à la sortir et à la manger comme un spaghetti , je tourna la tête légèrement pour éviter de le regarder puis a peine eu je le temps de voir autre chose qu'il me lança le coeur et après avoir finit de manger il me dit:

" Regarde.. aussi pourri que son âme..

- Pas autant que la tienne je devine..

- Ouuhhh , merci ^ w ^ .. "

Je regarda le coeur dans mes mains et le jeter à la poubelle , la maison était en sang , mes chaussures n'avait pas échapper à la marre , ni les murs qui étaient marqués de gicler de sang.. Je me dirigea vers mon frère pour savoir sa raison de ma présence et a peine eus-je ouvert la bouche qu'il me vit avalé un bout de chair et me marqua lécha l'oreille

" Goûte le goût de la vengeance .. Savoure et sert toi... "

Mon frère retourna près de son cobaye et moi j'avalai , une viande comme une autre mais je ne m'en resservirais pas ... mon frère partit dans la salle de gauche et revenu avec la jambe droite apparemment puis sans aucune retenu il arracha un tendon et le tira

" Regarde c'est costaud ce truc c'est ce qui te permet de bouger

a peine eu t-il tirer qu'avec sa force de brute il le divisa en deux

" =_= ....

- -_- " .......

- Encore de la pub mensongère bon passons et regardons .. "

-__- Grand frère .. il dirigea vers ce qui était l'endroit considéré comme entre jambe du pauvre homme et son expression se transforma en dégoût.

" Tss .. tu m'étonne qu'il avait pas de meuf , même moi j'en ai une plus grosse

- ....

- Quoi ? Avoue que j'en ai une plus grosse

- ...

- mais Regarde!"

Il me baissa son pantalon et me demanda de comparer , grand frère... Oui tu en as un plus consistante mais étant tu obliger de baisser ton pantalon ? Oui parce qu'il voulait jouer ..Il m'attrapa et me plaqua contre le mur mon visage à 2 cm du sien il souffla sur ma joue et me lâcha d'un coup. Il repartit à son cadavre et partit chercher les autres " morceaux ".


" ;. Grand frère ..

- Humm ? oui mon amour ?

- .. Pourquoi déchires tu toujours tes victimes ?..

- ça rentre plus facilement dans la poubelle de la cuisine ...

- ... O.O..."

Il partit chercher la poubelle et assez petite dirais je mais oui.. tout rentra dedans , alors pourquoi dans la poubelle , il ne tardait pas à s'expliquer

" La poubelle , cela est plus amusant ... tu vois , dans 2 jours les voisins vont s'inquiéter et appeler la police qui défonceront la porte et fouilleront la maison . Il se dirigerons vers la cuisine et après 3 heures de de recherche intenses lorsqu'il devront déjeuner , ils jetteront leur papier dans la poubelle.. et là surprise ..

- ...je vois

- En espérant que l'un fasse une crise cardiaque..."

Tandis que mon frère se visualisait la scène moi je partis dans la salle de bain me rincer le visage et me regarda dans le miroir.. Pourquoi .. étais-je toujours aussi indifférente à ses crimes.. Une main se posa sur mon épaule et mon frère m'emmena dehors . Il me dit qu'il nettoierait la maison plus tard et cependant je compris bien que la vrai raison de ma venue n'étais pas pour la vengeance . Mais pour que son jouet ,fasse le rôle de l'alibi .


~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le supérieur de mon frère , l'appela et par chance il partit tout de suite. Moi je rentra chez moi et partit me doucher . L'eau coulait sans s'arrêter et je n'avais même pas retirer mes vêtements.. Mon visage était sans expression tout comme à son habitude et je resta longtemps sous l'eau froide à attendre je ne sais quoi. Lorsque j'entendis la porte de mon appartement s'ouvrir. Oh oui .. j'avais oublier de fermer à clé . L'intrus se dirigea vers la salle de bain et je resta sous l'eau agrippant le poignard dans la poche .

" Risa ? "

A l'entente de mon nom , je reconnue la voix de Daisuke et rangea mon poignard pour ne pas porter des soupçons . En entendant le bruit de l'eau il s'arrête à côté de la porte et me dit qu'il repasserait plus tard . Mais j'attrapai son bras et lui dit qu'il pouvait rester . Je partie me changer et me dirigea vers le salon où il m'attendait , je lui servie à boire et à manger attendit son explication , mais Rien il ne dit rien il me regarda , et semblait attendre que se soit moi qui prenne la parole mais je ne dis rien , je me tu un moment et il s'approcha de moi et me serra dans ses bras . Je ne compris pas tout de suite mais je supposais qu'il n'avait pas encore totalement digérer les derniers évènements , je ne bougea pas et resta à la soutenir en l'enlaçant à mon tour .. Je cache mes yeux et respira , je profita ..simplement . ayant moi aussi une bonne journée rempie.Puis il se décala et s'appuya sur la table. Je me penchais pour m'assurer qu'il allait bien et ne comprenais pas . Je comprenais que ces dernier jours est été démoralisant pour lui mais pas ce qu'il pouvait ressentir .. Je l'aida à se relever et le traîna

" Hey Risa ! où est ce que tu m'emme ----.. "

17h50 , le soleil se couchait et l'air était frais , je regardais Daisuke qui semblait perdre son regard dans la vue et resta à côté de lui , je ne savais pas faire pour l'aider , à part que je sais que pour moi .. Oublier et réfléchir il n'y a que sur le toit face à des couleurs comme celles ci que je me sens bien.

" Tu .. Viens souvent içi ?..

- Lorsque je me trouve à des manques et des questions sans réponses ...

- ?...

- ... "

Il s'assit et je le suivit , le silence s'imposait et je ne le brisa se fut Daisuke qui commençait à trembler qui le brisa.

"Voulez vous rentrer ?..

- Non... Je.. ça va ... "

Je remarqua qu'il avait les yeux embués et ne dit rien . Je me rapprocha de lui et posa ma tête sur son épaule , il me regarda longtemps et moi aussi , puis il reposa ses yeux sur l'horizon et finit par s'endormir .Je le ramena chez moi et le laissa dormir en restant à côté de lui à l'observer.Il resta chez moi deux heures et ayant remarqué l'heure il se réveilla en sursaut et partit retrouver son frère .Je ferma la porte me changea en pyjama et décida de ne rien dire à Daisuke sur mon sujet , espérant que cette affaire d'enquête ne se dirige pas vers moi .. Il avait déjà de gros problèmes.. Je ne voulait pas l'inquiéter..


Pendant la nuit je réfléchie à tout cela et finit par me dire que cela était stupide... Je ferma les yeux et m'endormis

En sortant de chez Risa, je me rendais brusquement à une conclusion, elle a dû me porter, pour revenir dans son appartement, je la savais forte, mais à ce point, certes je suis pas un sumo, mais tout de même. Puis j’étais parfaitement installé avant de me réveiller. Je n’avais encore jamais perçu cette hospitalité chez Risa, au même temps je n’étais jamais vraiment rentré chez elle, de son chef du moins.
Avant de passer les portes de sécurités de l’immeuble, je pris place quelques instant sûr les escaliers, le temps de réfléchir un peu. D’une part depuis un petit moment c’était la première fois que je dormais aussi bien. Et d’une autre part, je ne m’étais jamais senti aussi perdu qu’à présent, comme si c’était là, à ce moment précis que je posais le point final, tout espoirs pour revenir en arrière semblaient désormais anéantis ! Une idée qui ne me réjouit guère, je regarde alors quelques instant ma maint gauche, bandée à peu près entièrement … Je me la suis un peu abîmée ces derniers temps …

Je me décide finalement à monter, j’ouvre la porte, elle n’est pas fermée à clé, comme je l’avais demandé, il ne m’écoute pas, enfin si, mais il est distrait. Bon il a neuf ans aussi !
J’allais lui faire la remarque, mais il ne m’en laisse pas le temps. Il se cache derrière moi en attrapant l’une de mes jambes, j’aperçois alors une fille, ou plutôt une jeune femme. Elle sort de la cuisine, ses long cheveux bruns, c’est yeux châtains clairs, la taille, l’âge, autour de vingt ans, la physionomie, l’allure, les deux clochettes accrochées aux barrettes, tout ces petit détails ne me laisse pas indifférent, mais le plus troublant, c’est la voix, douce, reposante, ce petit accent anglais …

« Hy ! Daisuke-kun …
- Tu l’as connais, elle m’a pas l’air méchante, elle avait les clés. En arrivant elle c’est mise à faire le repas …
- Onee-chan ?! »

Yosuke me regarde quelques instants, perplexe, il doit certainement se dire : « Né ? On a une sœur ?! », et bien non. Elle ne me laisse pas le temps d’expliquer quoi que se soit, et elle m’emporte vers la table, où des plats tous plus appétissants, les uns que les autres nous attende. Elle me sert, je fait tourner le riz, d’un côté à l’autre de l’assiette, alors que Yosuke en redemande encore …
Je vous l’accorde c’est bizarre, « Onee-chan », une jeune femme qui débarque sans prévenir, ça nécessite quelques explications. Pour cela il faut remonter deux ans en arrière. J’avais quatorze ans, et pendant deux ans, mes parents et moi nous nous sommes fixés en Angleterre. J’ai eut le droit à un stage d’anglais, en deux mois c’était fait ! Enfin plus ou moins. Puis ils m’ont inscrit, dans un établissement plutôt prestigieux, et je suivait aussi des cours par correspondances. Ecole privée, apparemment réservée aux Lords, mon insertion fut dure et n’aboutie pas à grand-chose, il n’y avait qu’une personne qui semblait aimable envers moi, Mlle Eléonore McAlister (oui le Mlle était nécessaire), une jeune femme de 19 ans à l’époque, qui poursuivait des études supérieurs en trois ans, très brillante soit dit en passant, elle parlait bien le japonais.
Après avoir trouvé un compromis, elle décidait de m’héberger, pour faciliter les trajet d’aller et de retour, tout les matin me réveillant. D’abord en tapotant un peu, puis par la suite en retirant la couverture.

« Debout Daisuke-kun, c’est une belle journée, et de plus chargée !
- Encore cinq minutes, lui répondis-je, en me recouvrant.
- Non ! Tout de suite, le petit-déjeuner est près, reprit elle en retirant la couverture.
- Bon, bon … Abandonnais-je, en m’asseyant sur le lit avant de sortir du lit, et de passer dans le balcon pour m’étirer, puis par la suite m’habiller. »

Comme tout les matin elle rentrait de nouveau pour me souhaiter une bonne journée, après ce réveil difficile. Tout les matin pareil.
C’est principalement, pour son attention, que j’en suis venu petit à petit, à la considérer comme m’a grande sœur (d’où le « Onee-chan »).

Le reste du temps, pendant ces deux ans, je suivais les cours, et je rendais quelques service, qui se limitait souvent à récupérer des chats par ci par là … Le plus souvent, ça se terminait en une acrobatie, parce que la branche craquait par exemple. Ces acrobaties, me paressant anodines, ne l’étaient finalement pas, et attisaient la jalousie, et quelque coups vicieux, rarement mais ça arrivait.
Peu de temps après, Eléonore arrivait avec un pansement et une petite attention qui fait toujours plaisir … C’est aussi pour ça que j’en suis venu à l’appeler « ‘Nee-chan ».

Mais revenons, à la réalité, pendant le repas, elle c’était expliquée, en gros la dernière chambre était pour elle, elle avait toujours voulu vivre au Japon, mon père lui offrait l’habitat, et en contre partie, elle se chargeait un peu de nous …
Après le repas, je m’en alla dans ma chambre, et surtout dans mon lit pour tenter de dormir, comme d’habitude le sommeil ne vint pas, je fus surpris lorsque la lumière se ralluma. Je m’assis :

« Alors, tu n’as pas dit un mot …Rien mangé …
- Mouais …
- C’est parce que je suis arrivée ?
- Non, non … Je n’avais pas faim, c’est tout.
- Hum … Tu sais, tu vas finir par te rendre malade.
- Mais non, je suis solide =D.
- Mais oui, mais oui.
- C’est vrai que je ne m’en suis pas encore vraiment remis, j’arrive encore à entendre les voix … Et ça manque beaucoup.
- Les voix, elle continueront, c’est ineffaçable, et heureusement ! Par contre toi, tu dois continuer ton chemin.
- Je sais, je sais … Ca va venir, ça vient déjà un peu. »

Le lendemain, la même scène de réveil refit surface, c’est étrange, je n’ais plus l’habitude, elle ajouta qu’aujourd’hui était un jour de cours, et qu’arriver en retard n’est pas du meilleur effet. Je me résigne finalement à me lever. Une vingtaine de minutes plus tard, j’étais sorti. Contrairement à ces derniers temps, je ne croisais pas Risa … Je décidais donc de passer par le cimetière avant d’aller au lycée, je m’accroupie devant les deux tombes, et j’attends … De voir se manifester quelque chose. Mais rien, à part un coup de vent.

« Hi ! Hier, quelqu’un est venu s’installer, Eléonore … Depuis mon départ, je ne pensais plus la revoir … Sinon, bah tout semble aller plus ou moins, Yosuke va bien aussi … J’essayerais de lui faire passer ton enseignement (tout en me retournant vers la tombe de Kai), et je n’oublierais pas de m’entraîner tout les soirs, je n’ais pas oublié : « Si je viens à mourir et que tu ne t’entraîne pas, mon fantôme viendra te botter l’arrière train ! »
- …
- Et non je ne suis pas fâché avec papa (en me retournant vers celle de ma mère), c’est vrai, j’aurais préféré qu’il reste, et c’est vrai qu’on a toujours aimé frapper dessus, mais bon …
- Hey ! Tu parles tout seul
- …
- Ha ! Désolé, s’exclama Kotaro.
- Ce n’est rien, lui dis-je en me relevant. Ca t’arrive souvent de … Passer le temps dans un cimetière.
- Non je rend juste visite à quelqu’un.
- Je vois … Bon je dois aller au lycée maintenant.
- De même. »

Nous arrivons au lycée, et là, on se rend compte que les cours de la matinées sont annulées, une réunion du corps professoral. Du coup nous prolongeons d’abord notre matinée en salle informatique, dans laquelle, entre deux tapotages de clavier, elle faisait tourner sa sourie infrarouge dans l’air … Plutôt attendrissant, surtout lorsque la sourie est tombée ^^.

Enfin par la suite, nous sommes sortis dans la cours, et au bout d’un instant on entend un cri, du genre : « Wahaaaaaaaaaahaa wohahahaaaaaa ». Chacun s’approche, s’agglutinant peu à peu, bon une en gros une dizaine d’élèves.

« Mon chat … C’est mon chat ! Je veux mon chat ! MON CHAT EUUUH ! »

Oula ! Tel que c’est lancé, ça va finir par devenir chiant et long ; tout ça pour un chat perché sur une pancarte, en acier, c’est pas si compliqué une échelle et …

« Une échelle viteuuuh !
- … Euh la dernière a été cassé … »

*soupire*, il a pourtant pas l’air si mal sur son perchoir, puis un chat ça retombe sur ses pattes … Et puis ça a neuf vies non ? Donc il ne mourra pas … Quoi que faut voir, puis avec l’autre qui gueule dans tout les sens.
Je me décide finalement à grimper sur un arbre, disposé en parallèle au mur … (Après avoir donné mon sac à Ryo, qui n’a apparemment pas tout de suite compris, enfin je pense plutôt qu’il avait compris, mais qu’il m’a pris pour un fou).

J’ai vite fait d’atteindre la branche qui me permettrait d’atteindre la barre d’acier, si ça se passe comme quand j’étais plus jeune, je vais sauter et la branche va casser … Première prévision réalisée, tout de suite un « HaaaAA », c’est bon je ne suis pas mort, la seul qui observait détendu, c’était Risa. Ensuite une fois sur la barre, je vacille un peu, avant de prendre appui sur une autre barre, je me cambre pour attraper le chat, avec quelque : « Allez bouge toi un peu aussi ! ».
Ce bête de chat donne un coup de griffe dans le vent, avant de tomber, j’ai juste le temps de le rattraper en me déséquilibrant.
C’est exactement comme quand j’étais plus jeune, à chaque fois ça se terminait en acrobaties. Une reprise sur la barre, une autre sur le mur, une petite pirouette, et j’atterris, sans grand mal, une main tenant le chat, l’autre par terre (non pas à la spiderman !).
Je rend le chat à sa propriétaire, chat qui m’a grignoté la main, ça m’apprendra à être sympa !

Je reprend ma sacoche, et je m’apprête à repartir avec le groupe, lorsque …

« Daisuke-kun … Tu viens avec nous ?
- Pourquoi ? Demandais je, de nouveau avec monotonie.
- Et bien, voilà on veut te proposer un rôle dans notre pièce.
- Né ?
- Oui, on a besoin d’un acrobate, dit-elle en saisissant mes mains, et … et … C’était superbe.
- …
- Se serait … Superbe, je vois déjà la scène.
- Je refuse …
- …
- J’ai dit que je ne voulais pas … »

Je commence à partir.

« Allez j’y vais …
- Et la scène du baiser de fin, dit-elle en reprenant ma main …
- Nani …
- C’est la première scène qui sera répétée.
- C’est censé me donner envie …J’ai toujours refuser de faire ce genre de reprise, de bêtise aussi, ou acrobatie, comme tu veux, pour faire le malin. C’est une ligne de conduite, je m’y tiendrais …
- Mais … Mais … Mais …
- A Ciao. »

je ressors, puis je rejoint Kotaro et Ryo, Risa à encore disparue … Depuis ce matin j’ai l’étrange impression qu’elle bouge tout le temps, il faudrait que j’aille la voir un peu plus tard … pour parler.
Pour l’heure, je passe un moment avec Kotaro et Ryo.

« Hum … Tout ça pour un chat, ironisa Ryo.
- Ha ! Tu peux en être sûr, c’était pas voulu …
- Je vois, et que te voulais Misora ?
- Misora ?
- Oui elle est dans ma classe =3.
- Et tout le monde la connaît ^^, reprit Kotara …
- Nééé ? … Euh ! Et bien, elle m’a proposé de jouer dans une pièce de théâtre.
- Mais c’est super ça …
- J’ai refusé !
- Né ? Oo Mais pourquoi, soupira Kotaro.
- Puis quand Misora veut quelque chose, elle l’a !
- Et bien, là, se sera non.
- …
- Au fait, elle est où Ayane-chan =3.
- Franchement aucune idée.
- C’est vrai que ne pas la voir, et ne pas recevoir un message c’est bizarre. Elle est peut être malade …
- Mouais !
- Bizarre tout ça. »

La journée s’acheva tranquillement, et le soir venu je m’apprêtais à aller voir Risa.

Je rentrais chez moi , ayant éviter daisuke toute la journée ... pourquoi ? Parce que je ne voulais pas l'embrouiller dans mes affaires qui n'allait pas tarder à se montrer.Ayane n'était pas là je savais pourquoi et je comprends sa réaction.Personnelement , j'aurais peut-être fais pareil qui sais ?... Mais pour l'instant je n'ai pas le temps de me poser ses questions , j'arrivais devant mon immeuble et vu la voiture de police , je compris .. les ennuies commencent. D'un pas lent et tranquile je rentra chez moi et naturellement 3 inspecteurs m'attendaient. Pourquoi autant et bien disons que le "cobaye de mon frère était très important des les affaires et que c'est n'est pas de la rigolade. Je ne les regardais pas dans les yeux , j'ouvrie la porte et les laissais me suivre. Nous nous instalâmes à mon salon et les questions commancèrent:

<< Risa Madara .. C'est bien vous que nous avons vu sur les caméra de surveillance.

- ...

- Un témoin vous as suivie .... Vous savez de quoi vous êtes accusée ?

- Oui ..

- Bien si vous voulez vous défandre c'est maintenant ou jamais ..

- non .. je n'ai rien à renier..

- Donc vous avouez avoir participer au carnage ?

- Participer ?..

- Oui et c'est aussi une des questions qui vous sont réservées , nous vous avons vu Accompagner sur la vidéo de surveillance , nous voulons savoir qui est votre complice >>

Hh! Grand frère avait été vu aussi .. Je ne su pas quoi leur répondre sachant que si je répondais négativement ils le sauraient .. Mais je ne devais pas dénoncer mon frère. Mais je n'ai pas vraiment d'autre choix à part.. le silence. Je ne répondu plus au policier après cette questions ce qui eu le don de les énerver et de vouloir m'emmener au poste. Je n'ai pas riposter je n'avais rien pour le faire de toute manière, cependant je réfléchie longuement.. Il est vrai que ses caméras étaient évidentes , alors pourquoi grand frère s'était t-il montré ? Je craignais la réponse .. je savais que si je lui demandais il me réponderais " Parce que je n'avais pas le temps de jouer aux espions .. Et puis si quelqu'un m'a vu , tant pis je les tuerais aussi ..". Aucun problème pour lui , il tue tous ce qui est sur son passage. Il n'a aucune logique.. moi non plus d'ailleurs. Lors que je sortie de chez moi dérrière les policiers , je cru manquer un souffle lorsque je vis Daisuke là . Que venait-il faire içi ? Question inutile l'ayant évité toute la journée , il devait s'inquieter. Maintenant voyant la police et moi partirent il ne du pas comprendre tout de suite , d'ailleurs il ne dit rien , il me regarda longuement les yeux grand ouverts ... Déçu... Ce que je ne voulais pas . Je le fixa aussi sans émotions et suivit les policiers . Je suis désolé Daisuke...Une fois sortie de l'immeuble Daisuke couru vers l'un des inspecteurs en lui criant

<< Où est ce que vous l'emmener ?!

- Au commiceriat , elle est accusée d'avoir tué l'un des plus grands homme d'affaires de cette ville , mais ne t'en fait pas elle ne fera plus de mal à personne on l'emmene

- .Q-..quoi ?.. Risa ?..>>

Son regard me fixa les lèvres ouvertes comme pour parler , l'expression du visage assez troublée , je le fixa aussi et cacha mes yeux dans l'ombre ouvrant mes lèvres et les refermants desuite. Daisuke s'arrêta et s'écarta des policiers et je passa à côté de lui mes yeux cachés .. Lorsque l'un des policiers , après m'avoir enfermée dans la voiture lui demanda :

<< Qui es tu ?

- Daisuke Saeki

- Saeki ? oh , je suis désolé pour ce qui vous est arrivé , est ce l'une de votre amie ? demanda t-il en me designant

- .. ..

- ..alors ?

- .. Oui .

- Et bien je suis désolé . Mais vous savez peut être qu'elle sera libéré si l'autre personne vu avec elle se trouve être la seule responsable

- Une autre personne ?.. Etait ce un garçon ? assez grand les cheveux jusqu'au épaules noirs et lui ressemblant.

- Et bien je ne peux pas vous dire sur la resemblance mais oui , c'est à peut près ça , vous connaisser cet homme? >>

Je fixa Daisuke du regard et il me fixa aussi .. Il fronçait encore plus des sourcils et se retourna vers Le policier

<< Oui . Son nom est Kyouka Madara

- Ha ?Vraiment ! Bien et bien je vous remercie beaucoup jeune homme.>>

.. C'était finit il venait de ce condamner sauf si je dis à mon frère que je l'ai dénoncer. Je collais mon visage sur la vitre et Uizu se trouvait de l'autre côté " Kyuu ... " Je suis désolé Uizu .. Prends soin de lui ok ?.. " Kyy...uuuu.. " Je fermais les yeux , attandant que la voiture démarre lorsque ma portière s'ouvrie et que l'inspecteur me fit sortir. Je le regardais asez confuse et il m'ammenais à Daisuke.

" Bien , je vous la confie , jusqu'à ce que nous trouvions ce Kyouka madara et qu'elle soit totalement libre d'accusation , elle ne doit pas rester seule elle se trouverait sous votre surveillance

-oui "

Je fixait Daisuke qui avait l'air en colère très en colère... Je ne dis rien et il m'emmenait chez lui . Une fois arrivé à son pallier une jeune femme nous ouvrit.

" Onee chan ? Tu n'es pas à l'université ce soir ? Je croyais que tu avais une réunion

- Oui , oui je suis d'ailleurs en retard . Oh qui est ce que tu nous ramenne ?

- C'est Risa ..Risa Madara une amie qui fait partie du même club que le mien on va dire..

- Je vois et bien bonjour

- Bonjour ..

- bon là je vais vraiment être en retard à plus ! Oh Ton frère est à son club j'irais le chercher en sortant de ma réunion

- Tu sais où c'est ?!

- Oui ne t'en fait pas ! amusez vous bien! Dit elle en partant >>

Pendant que Daisuke la regardait partir je regardais son appartement et lui .Il me fit m'assoir dans le salon et me demanda de rester là le temps qu'il ferme la porte à clé . Je voulus servir de l'eau lorsqu'un coup de jus partant de mon coeur me fit jeter la carafe d'eau qui se renversa sur moi . Etant sonné par le bruit Daisuke arrivait et me vit tremper et la carafe d'eau par terre. Il me dit d'aller me changer avec l'un de ses pyjamas et s'occupa d'essuyer par terre. Cepandant je ne réussie qu'a retirermon bas et ma culotte , ce coup de jus m'empêchait de ressere mes bras contre poitrine , seulement de les levers droit. Etant assez intriguée et assez honteuse de ce que je faisais enduré à Daisuke je partis le voir ... mais je ne compris pas sa réaction , sur le moment , son nez s'était mis à seigner et il commançait à perdre le contrôle de sa respiration . C'est à ce moment là que j'avais retirer ma culotte et donc compris..

<< R-risa-chan t-tu

- Mes bras ne me permettent pas de me changer ..

- q-quoi ?

- Je devine que les accumilations des émotions engendrés ces derniers temps m'ont tenue à coeur et que ce dernier ne lance des décharge à chaque mouvement complexe

- ... ..

- ?.

- Bien .. je ne peux pas te laisser comme ça .. J-.. Je vais t'aider..>>

Je le regardais s'avancer vers moi regardant dans une autre direction , ses mains tramblaient et sa température montait légèrement , il m'attrapait les rebords de mon maillot et me demandait de lever les bras.. Ce que je fis, il pris sa respiration et me retira mon maillot . Il se retourna plaquant ses deux mains sous son nez il est vrai mon soutient gorge était parti avec mais, je pensais personellement que ce n'étais pas la première fois qu'il me voyait nue. pourtant il s'excusa et repris sa respiration me demandant les yeux fermer de partir mettre un pyjama , au quel je répondis negativement que cela m'étais impossible.

" bien bien .. J'arrive att-tend une minute ..Argh! "

je sentis son coeur s'arrêter lorssque je me colla contre son dostenant ses épaules . Ses tremblements reprirent de plus belles et il n'arrivait plus à parler. Moi .. je m'étais accrocher à lui mes bras autour de son cou , et mes jambes autour de sa taille pourqu'il me porte jusqu'à sa chambre . Après quelques instants il m'emmena dans sa chambre et me deposa sur son lit , cherchant un pyjama pour moi dans ses tirroirs. Pendant ce temps j'observais sa chambre et les photos particulièrement. Je regardais Daisuke toujours en train de chercher et pris la photo dans mes mains ces deux personnes était l'unes des victimes je devine .. Il est difficile de perdre un être cher , même si je ne sais pas ce que cela fait. Finalement Daisuke me trouva un pyjama qu'il m'enfila à l'aveuglette et qui était quelque peut trop grand pour moi , le pantalon tombait si je ne le tenais pas . Après avoir manger , son frère et la femme toujours absent Daisuke partit dans sa chambre se coucher et quand à moi je le suivie . Il me regardais debout à côté de la porte et compris que je n'avais aucun endroit où dormir , sachant que vu l'heure les deux autres auraient besoin de leur lit. Il regarda sa chambre et sorti un matela + une couverture à côté de lui . La nuit tomba la femme et le frère rentrèrent et partire se coucher directement. Daisuke et moi même ne dormions pas , Daisuke semblait être encore plus embrouillé et pensif.. Je savais que cela allait arrivés après ça ..

<< C'est pour ça ?

- .. ?

- Tu m'as évité aujourd'hui pour ne pas me dire que tu avais des problèmes avec la police ?..

- ....

-.. Ton frère à encore frapper fort...

-..oui.. >>

Je regardais Daisuke , ses yeux fixés au plafond , l'air songeur . Je pris un Lecteur Mp3 l'une des poches de ma veste et regarda les chansons que j'avais dessus . Une seule que j'avais presque oublier me tracassa l'esprit et m'aidait à m'endormir.. Je regardais Daisuke et me levais m'allonger dans son lit .

<< R-risa ?

- .. Tout va bien .. est ce faux ?..

- .. Eh bien .. heu non ^^" mais ..

- ..?

- B-bonne nuit Risa >>

Bonne nuit.. après quelques instants il s'endormi aussi rapidement qu'il s'était allongé .Mon frère ne dois pas savoir que Daisuke la denoncer , c'est à moi de le faire et de le proteger. Il s'était mis en danger juste Je le regardais dormir serrant mon mp3 dans ma main et posa ma tête sur son torse , m'endormant avec cette chanson dans la tête ..

I'm not a stranger Je ne suis pas une étrangère
No I am yours Non , je suis votre..
With crippled anger Avec une lègère colère
And tears that still drip sore Et des larmes qui restent couler de
cette blessure
A fragile flame aged Une flamme agée et fragile
Is misery Est misère..
And when our hearts meet Et quand nos coeurs se rencontrent
I know you see je sais que tu vois..

I do not want to be afraid Je ne veux pas avoir peur
I do not want to die inside Je ne veux pas mourir intérieurement
just to breathe in et juste respirer..
I'm tired of feeling so numb Je suis fatigué de me sentir si étrange
Relief exists I find it when Les reliefs existent je les trouve
I am cut Quand je suisdéchirée..

I may seem crazy Je dois sembler être folle
Or painfully shy Ou d'une timidité douloureuse..
And these scars wouldn't Et ces cicatrices ne seront pas si
be so hidden cachées
If you would just look Si tu me regardai juste
me in the eye dans les yeux
I feel alone here and cold here Je me sens seule içi et froid içi
oh I don't want to die Oh je ne veux pas mourrir..
But the only anesthetic Mais seulement ces anhéstésiques
that makes me feel anything kills me font sentir que tout meurt en moi
inside

I do not want to be afraid Je ne veux pas avoir peur
I do not want to die inside Je ne veux pas mourir intérieurement
just to breathe in et juste respirer..
I'm tired of feeling so numb Je suis fatigué de me sentir si étrange
Relief exists I find it when Les reliefs existent je les trouve
Quand je suis déchirée..
I am cut
Pain
I am not alone Je ne suis pas seule..

I'm not a stranger Je ne suis pas une étrangère
No I am yours Non , je suis votre..
With crippled anger Avec une lègère colère
And tears that still drip sore Et des larmes qui restent couler de
cette blessure
But I do not want to be afraid Mais Je ne veux pas avoir peur
I do not want to die inside Je ne veux pas mourir intérieurement
just to breathe in et juste respirer..
I'm tired of feeling so numb Je suis fatigué de me sentir si étrange
Relief exists I find it when Les reliefs existent je les trouve
Quand j'étais déchirée..

https://www.youtube.com/watch?v=JDXmKTw1GIA

La nuit se passe pour le mieux. Durant la nuit, je me suis réveillé, et j’ai remarqué que notre position n’était pas forcément des plus orthodoxe, mais d’une part je ne voulais pas la déranger, puis elle ne me dérangeait pas du tout … Cependant, j’oubliais une variable, le lendemain tôt le matin, Eléonore se prête à son rituel. C’est simple, depuis hier, elle m’a retiré mon réveil …
Elle ouvre la porte, puis entre dans un bâillement, puis elle se fige l’espace d’un instant, comme tétanisée. Puis, toujours sous le coup de l’étonnement, elle s’avance et étrangement, je subis plus difficilement mon réveil. En effet, Onne-chan me saisie le poignet, pour me lever, et elle me fait traverser tout l’appartement en caleçon, avant de s’arrêter devant la fenêtre. Je me frotte un peu les yeux, avant de bâiller, tout en clignant d’un œil.

« Qu’est qu’il y a … Onee.. »

Pas le temps de finir ma phrase, qu’elle me jette un vers d’eau gelé (très froid pas congelé hein ? =D) au visage, pour soit disant me rafraîchir les idées … Elle fronce les sourcils, mais semble plus à même à rire qu’à hurler …

« Hurm … Tu t’expliques …
- Bah …
- Comment ça se fait, que tu dormais enlacé avec une jeune fille, qui portait un de tes vêtement …
- Un pyjama quoi ^^’ …
- Peu importe, et toi dans cette tenue !
- Bah je dors toujours comme ça, lui dis-je à moitié endormi, en me grattant.
- Que c’est-il passé hier … »

Je m’y un certain tant à me remémorer la veille, puis je finis par porter de nouveau le revers de ma main, à mon nez …

« Euh … Rien, rien du tout, c’est juste que je vais héberger Risa quelques temps, en attendant que ses « soucies » soient réglés.
- Certes, mais tout de même …
- Tout de même …
- Euh … Vous avez cours aujourd’hui ?
- Non c’est samedi, pourquoi ?
- Pour rien, pour rien, bon je vais préparer le déjeuner …
- H-Hai. »

Je repris le chemin inverse pour retourner dans ma chambre, en entrant dans la salle de bain, je retrouve qui … Risa dans la douche, je ressort immédiatement. Et je vais dans celle de la chambre de Yosuke, qui ne me pose aucune question, encore plongé dans un profond sommeil, une fois cela fait, je retrouve ma chambre.
Et cette fois c’est Eléonore qui me jette dehors … Tout en me tendant une chemise, un jean, une ceinture, chaussure, chaussette, etc …
Je retourne donc dans la chambre de Yosuke, qui c’est finalement réveillé, pour m’habiller, une fois cela fait je décide de prendre l’air à une fenêtre.
Peu de temps plus tard, Yosuke ressort habillé, et quelqu’un sonne à la porte sonne, c’est l’inspecteur de la veille qui se présente, un carton dans les mains, il me donne le carton d’un poids raisonnable … Je le pose sur le côté, il commence alors ce qu’i aurait pu être un interrogatoire.

« Alors tout ce passe bien le sujet …
- Sujet ?
- C’est comme ça qu’on travaille ! Donc tout va bien ? Pas de violence ?
- Risa n’est pas violente …
- Certes tant mieux.
- Comment connaissez-vous mon adresse …
- Hoo c’est un collègue travaillant sur votre affaire, qui m’a filé l’adresse …
- Affaire !
- Les Saeki représente un montant important dans les donations à la ville =D …
- Tous les mêmes …
- Né ?
- Rien, rien …
- Hé bien ! Sur ce bonne journée, M. Saeki.
- … »

Il se retire, j’apporte le carton dans ma chambre, des affaires appartenants à Risa, pas bête pour un inspecteur. Je le pose près de mon lit, juste à cotê un autre lit, celui où Risa n’avait finalement pas dormi, puis Eléonore sort de la salle de bain, en poussant Risa. Je laisse échapper un léger rire, je m’approche et je retire le pique, qui tenait le chignon de Risa. Risa qui pourtant est très bien habillée, une jupe (un peu comme celle des uniformes en moins terne ^^’), un chemisier et une veste. Ca change de l’uniforme scolaire …

« Qu’est-ce qui te fais rire ? Me demande Eléonore.
- Non rien rien, ça te va très bien Risa, mais le chignon est de trop, je ne crois pas qu’aujourd’hui se soit vraiment dans les habitudes.
- Je vois, soupira-t-elle (soupire de soulagement ?)
- Ha ! Les jeunes ... Vous devriez sortir un peu.
- Tu me jettes dehors ?
- Deux adolescents qui restent chez eux un samedi ? C’est dans les mœurs ça ?
- C’est vrai … Bon allons-y. »

Commence alors une journée de vagabondage, dans les rue de Kyoto, ses magasins, ses stands ambulants, et ses parcs. Nous nous posons quelques instant dans l’un d’entres eux … Le silence se fait pesant, même si tout autour c’est l’effervescence. Je me laisse retomber en arrière, allongé sur un petit morceau d’herbe. Risa semble m’imiter … Et maintenant que va-t-il se passer ? Un astéroïde va me tomber dessus, ou bien je vais contracter une maladie contagieuse.
Depuis le début de l’année, les jours ne se ressemble plus, au lieu d’avoir des camarades irrités, et peu aimables, j’ai trouvé des amis, mais un tas de problèmes s’engrangent … Est-ce qu’il doit toujours y avoir un problème, c’est vrai que sans les soucis, la tranquillité n’existerait pas.

« Raisonnement correct, mais un peu trop surchargée en données sceptiques …
- Né ?
- Tout n’est pas toujours tout rose, mais tout n’est pas noir, il ne faut pas faire l’amalgame.
- Et comment expliques-tu, la disparition d’Ayane, plus de signe de vie !
- Problèmes personnels.
- Je n’en serais pas plus ?
- Hai !
- Donc allons-y. »

Nous passons de nouveaux allées, et rue commerçantes, puis nous arrivons dans une petite ruelle, relativement sombre. Il faut dire que le soleil commence à ce coucher, et c’est alors qu’au loin, le regard perçant, les cheveux au vent, se tient l’une des personnes au départ de mes ennuis, il s’approche les dents serrés, tout comme ses points, et sans même un « Bonjours, comment tu vas ? Je vais te tuer ! » il lance un coup de poing, que j’amorce à peu près avec l’une de mes mains, cachant l’apparente douleur. Puis je me baisse légèrement et dans un mouvement plus ou moins habile, au niveau des pieds, j’arrive, tout en écartant la tête pour ne pas subir la fureur du second poing, à le renverser …
Ce qui à pour effet de rendre Kyouka particulièrement euphorique, je poursuis avec quelques salves en amplifiant le faible vent.

Puis par la suite, j’eus du mal à percevoir sa technique, mais il semblerait qu’il s’agisse, de la même concentration d’air, en pique, moi qui pensait qu’il n’utilisait que la force brutale. Immédiatement, Risa se profile juste en face de moi, en murmurant des phrases incompréhensibles et presque inaudibles. Les forces dégagées par Kyouka sont alors déviées. Et d’un coup de pied Risa me force à tomber.

« Hooo … Waoooo ! Tu t’es corrompu ! Je ne t’ais pas élevée ainsi, tu dois être docile. Puis tu serais près à te mettre en jeu, pour ça, dit-il en me désignant du doigt (ce « ça » va te botter l’arrière train, raaa je peux pas supporter ce type).
- Hai …
- Stupide, tu es mon joué et je fais se que je veux de toi …
- Hai …
- Tu vois quand tu veux ! Dis le …
- … »

Il s’avance, de nouveau en serrant le point, et il s’apprête à lui assigner un coup de grace. Après un coup dans la cheville de Risa, elle tombe en arrière pour que je l’a rattrape. De ce fait le coup de point, fini sa course dans l’air, il s’approche de nouveau et écrase mon épaule avec son pied en prenant un malin plaisir.

« Je ne prête pas mes joués, il faut que tu te le mettes dans la tête mon cher ! Et je n’apprécie guère de te voir, collé et serré à mon joué !
- Joué, joué ! T’as plus dix ans, mon pauvre … Au fil du temps je finirais par te prendre pour un idiot …
- … Grr … »

Ca ne fait que l’énerver un peu plus mais soudains il s’arrête et tourne les talons.

« On se reverra un jour, j’aime ta technique, et l’écraser sera encore plus amusant. Et Risa reste mon joué, gamin ! »

C’est ça, c’est ça … Je t’ais largement assez vu pour le moment … Je peux pas supporter ce type. Risa me sort de ma torpeur, avec une gifle qui fit retomber mon taux d’adrénaline, c’est alors que je remarque une tâche rouge au niveau de mon épaule … C’est vrai que ce n’était pas encore entièrement passé …
Nous nous relevons, elle prend ma main, et sans un mot, elle me ramène chez moi … Une fois à l’intérieur je trouve un mot, m’indiquant qu’ Eléonore et Yosuke sont partis faire des courses.
Encore une fois Risa reprend ma main, m’accompagnant jusque ma chambre, puis elle me force à m’allonger, et elle commence à déboutonner ma chemise …

« C’est trois fois rien, je t’assure.
- Ne m’oblige pas à utiliser la force ! »

Son ton me fit vite comprendre qu’elle n’hésiterait pas. Puis peu de temps après, c’est Hitori qui montre le bout de son nez, d’abord, complètement déluré, il entre dans la pièce. Il retire ses lunettes et retrouve son air sérieux, alors que je reboutonne ma chemise …

« Hooo …
- Né ?
- …
- T’en vois beaucoup, gamin !
- C’est quoi cette manie de m’appeler « gamin », hein ?
- Bah en comparaison à moi, t’es un gamin, gamin ! Un gamin avec un fort caractère, mes un gamin quand même ! Tu comprends gamin !
- @_@ hé ?
- Bref, je vois qu’il y a eut de nouveau du grabuge, mais tout semble allez pour le mieux, ha ha ha (<=rire) …
- …
- Hé ? Euh … Oui …
- C’est bien, gamin …
- =_=* … Je ne suis pas un gamin, et je ne suis pas non plus du genre, chevalier servant qui sauve la veuve et l’opprimé. Mais il y a certaine chose sur lesquelles je ne transigeraient pas. Et cette situation en fait parti.
- Je vois, je vois, dit-il en me frottant la tête. Je suis content de voir que Risa à de bons amis, voir mieux même, gamin ! »

Décidément, à chaque fois qu’il arrive j’ai l’impression de faire six ans de moins … La journée fut longue et éprouvante … Et dire que normalement demain on devrait retrouver Ryo et Kotaro … Pour l’instant dodo …

Des mots, des phrases... Un nom. Cela faisait déjà quelques jours que je reste cloîtrée dans ma chambre, fatiguée... Soupirant de temps en temps, regardant le plafond un instant, puis à me remémorer les dernières semaines qui précédaient son départ. Je me souvenais qu’il sortait de plus en plus souvent, avec son pote... comment s’appelait-il déjà ? Ah oui... Sakishi Shiro. D’ailleurs, c’était ce dernier qui m’avait annoncé le départ de Kyouya et le sien à la fois.

Je n’ai même pas pu dire un simple « au revoir » à mon frère, c’est pitoyable, non ?

Trois semaines, juste ça, et mon frère a changé du jour au lendemain, le silence régnait en maître à la maison, les parents étant occupés par diverses affaires, étaient rarement présents. Je m’occupais de la cuisine, du ménage, mais rien, ni même un « bonjour ». Que suis-je bête à me ressasser ça toute seule...

Dormir ? Je n’ai pas envie... et j’y arrive pas. Manger ? Pas envie non plus... Et blottir contre l’une de mes grosses peluches... Pourquoi pas ? C’est si doux... Mais ça va devenir une grosse éponge géante et remplie d’eau si je continue de verser des larmes comme ça... =P
Si je me regarde dans un miroir, je me ferais peur.. ^^’ Allez... motivée, motivée... faut respirer l’air de l’extérieur, sécher ses larmes et sou-ri-re... Mais je ne me sens pas assez en forme pour sortir... je me sens fatiguée... Enfin rester chez soi, ce n’est pas mieux donc vaut mieux prendre l’air, c’est l’une des rares choses que j’ai appris en 3 ans.

Monotonement, j’enfile mes rollers, puis avec des écouteurs dans les oreilles, je fais route en direction du parc, mon lieu préféré pour me détendre. Il faisait encore assez chaud, normal on est en été... Je voyais un gamin manger une glace goulûment. Tiens, ça me donne faim tout ça.
Je regarde tout autour de moi, j’espère qu’aucun membre de l’Agence ne m’a suivi, je me demande bien ce que je pourrais leur raconter de crédible et qui expliquerait tous les cours que j’ai séché... =/ Et puis, je n’ai pas à me justifier... ne ?

...

Je soupirais un long moment puis, je continuais ma route. C’est vrai que sortir un peu, ça fait du bien...

- Ayane !

Tiens, j’ai cru entendre quelque chose... Un bourdonnement... Rah au diable les moustiques ! Ils adorent sucer mon sang et résultat je me retrouve avec des boutons un peu partout... =,=

- Ayane !!!

Oh... c’était p’têt pas un moustique... Mais je n’arrive pas à entendre distinctement... Roh, et puis tant pis, je crois que je vais rentrer.

- Ayaneeeeeeee !!!!!!!

Eh ? Qui me parle ? Qui me parleeeeeee ?

- Ayaaaaaaaaaaaneeeeeeeeeee !!!!!!!!!!

Je regarde autour de moi et... voilà que j’ai devant moi Ryoichi. Toujours souriant, ça fait plaisir à voir.. Il tenait 2 glaces dans la main.

- Euh... Ryo... Ces glaces...
- ?
- Je peux en avoir ? =3
- Ah euh.. oui, bien sûr, c’était pour toi à la base ^^
- Merciiii >w<
- ^^

C’est drôle de voir que Ryo est si attentionné, me demande si n’y aurait pas quelque chose qui se cache derrière toutes ces bonnes intentions... Quoique peut-être que non... Ryo, c’est Ryo...

Etant donné que j’avais encore mes rollers aux pieds, et vu que je mangeais ma glace à la fois, je m’accrochais à Ryo tout en avançant prudemment. (Les rollers, c’est pas pratique lorsqu’on se balade avec quelqu’un qui n’en a pas et aussi lorsqu’on mange une glace >_<)
Discuter avec Ryo, c’est plus distrayant qu’une conversation normale, mais bizarrement, ça me fait penser à quelque chose... Mais je ne sais pas encore quoi.

... ! Je crois que... je... viens... de rouler sur un gros caillou...

Waaaaaaaaaah !!! @o@... >_<... O_O... Quelque chose de froid, qui est semi liquide se balade dans mes vêtements, enfin je dirais fond dans mes vêtements... Ma glace... Glace... ...

- Ayane, ça va ?
- Euh, oui oui... Mais...
- Mais ?
- Y’a ma glace qui commence à fondre en dessous de mes vêtements... C’est froid... très froid... T-T
- ... Euh...
- Bon, on se voit demain au club alors ^^
- ... D’accord ^^ Tu ne partiras plus comme ça hein ?
- Promis, et puis sans sa leader, l’Agence Kirihito&co ne sert à rien !
- Je vois ^^ Et bien, à demain... Ayane ^^

Et avec un sentiment d’être passée pour une débile, je partis en « courant ». Non pas parce que je n’aime pas être en compagnie de Ryoichi, mais parce que je me sens extra gênée d’avoir un truc mouillé, tout froid dans les vêtements, en fait... nan... juste que pour faire style, je me barre en courrant ! ;D
Enfin difficile de courir avec des rollers me direz-vous, et bien pour être précise... je roule rapidement jusqu’à chez moi !

A peine rentrée, , puis file me changer. Je crois que... demain, je pourrais de nouveau diriger le club normalement...

Ayane II, le retour !

Ils ont intérêt à me rendre la pêche que j’avais habituellement, et aussi à me faire oublier que mon frère arrive dans quelques jours... Un petit voyage pourrait être intéressant... Les idées reviennent, c’est bon signe... Mais pour combien de temps encore ?

De la glace dans les vêtements ? Ouais, ça lui ressemblait bien ça... Ca n'avait pas vraiment changé en fait...
Je m'étais assez éloigné de chez moi, cela me prit donc près d'une demi heure pour atteindre le palier de ma porte.
Un petit mot y était accroché :

"Débrouille toi pour manger ce soir, je ne rentre pas."

Akane passait souvent la nuit a l'exterieur ces temps ci. Je ne sais pas trop de quoi il retourne, mais elle était assez grande pour pouvoir s'assumer. J'ouvris la porte après avoir pris soin de retirer le papier.
Les lieux étaient baignés par la lumiére du soleil. L'après midi était encore loin d'être terminée, je devais trouver quelque chose à faire jusqu'a ce soir...
Ayane rentrée, les deux nouveaux tourteraux plongés dans leurs occupations, il me fallait trouver une activité plus ou moins solitaires.

J'étais frappé d'un manque d'inspiration total. Quand j'aperçu mon ballon sur mon bureau.

*Tiens... Je ne me rapelle pas l'avoir posé là..."

Je le saisis, et marchai en direction de la porte.

Les minutes de marche s'écoulaient, sans que j'y fasse pour autant attention. Je me faufilais entre les buissons, sur une pente qui devenait de plus en plus oblique. Mais après quelques pas, j'arrivai au sommet.
La vue était toujours aussi belle d'ici... On pouvait dominer toute la ville.

"J'étais sûre que tu viendrais ici..."

La voix d'Akane me surpris sans me surprendre. J'étais juste curieux de savoir ce qu'elle faisait ici...

"Tu n'étais pas sortie ?"
"Ben, je ne suis pas dehors là ?" me répondit elle avec un léger sourire.
"Laisse tomber... C'est toi qui l'a posé sur le bureau n'est ce pas ?"
"Oui..."
"Qu'y a t'il de si important pour me faire venir intentionellement ici ?".

Ma question infligea un froid glacial à l'ambiance qui régnait dans ce décor idéal. Akane se leva et se mit à admirer l'horizon.

"Tu ne crois pas qu'il est temps d'arrêter tout ça ... ?"
"Encore cette histoire..."

Ce sujet épineux... Je savais très bien que cela la touchait, bien qu'elle n'osait le dire... Par fierté ? Non... Pour ne pas m'inquiéter je suppose... Elle venait de lancer une conversation que je voulais à tout prix éviter, avec qui que ce soit, mais surtout avec elle.

"Je ne peux pas m'arrêter à mi chemin..."

Akane se rassit à nouveau, les genoux recroquevillés, avec la tête posée sur ses bras.
Ce n'était pas facile pour elle, j'aurais aimé pouvoir m'excuser... Mais pour le moment, j'étais juste coincé...
Elle murmura quelque chose, que j'entendis à peine...

"Je voudrais juste retrouver mon petit frère..."
"Il y a une personne qui attend de retrouver son grand frère..."

Tels furent les premiers mots qui me vinrent à l'esprit. Je l'avais certainement blessée... Je suis toujours aussi maladroit.
Mais je venais de prendre une décision. Je lui tendis le ballon.

"Ce sera bientôt terminé..."

Elle le prit, avec un air surpris. Je lui souris avant de prendre le chemin du retour.

Ce moment me disait quelque chose... Déjà la deuxième fois que je passais la porte de chez moi, en moins d'une heure. C'est mauvais, faudrait pas que je reprenne mes habitudes de gamins, opréssé pour rentrer à l'heure.
Cette discution avec Akane avait réveillé en moi bien des souvenirs, et ce lieu ou je vivais ne m'avait jamais semblé aussi silencieux... Un silence froid et inquiétant... Je me surpris même à frissoner l'espace d'un instant.
La sonnerie du téléphone me fit sursauter. Je ne pouvais m'empêcher d'être inquiet à cause de l'ambiance qui régnait ici...

J'apposa le téléphone à mon oreille, le temps d'entendre le premier mot de mon interlocuteur...

*IMPOSSIBLE... !*

Il est tard ... J'ai pas relu ... Gomen

Une nouvelle journée vient de se levé, avec l’ami Ricoré … Bon ok c’est nul, et c’est pas tout à fait comme ça que se passe mon réveil. Durant la nuit, cette fois Risa avait dormi dans son lit, parce que j’étais plutôt fiévreux. La veille, je m’était bien dit que sortir sous la pluie c’était une mauvaise idée. Et le matin, alors que je dors profondément, que l’un de mes bras pendouille le long du lit, et que je réalise par moment une légère apnée qui pourrait mimer une absence de souffle, je sent quelqu’un me secouer doucement, avant de reposer une serviette mouiller sur mon front. J’ouvre doucement un œil, puis l’autre et à vrai dire plutôt péniblement … Puis je tombe sur Risa, portant une de mes chemises (deux fois, voir trois fois, trop grandes pour elle), en guise de chemise de nuit, ses cheveux sont mouillés. Je m’assois en tailleur sur le matelas, tout en me grattant la tête …
Le temps que je passe à rêvasser et à bailler, Risa a déjà eut le temps de s’habiller, je l’observe apporter la touche finale, le pique qui tient ses cheveux … C’est alors quand me retournant vers le réveil, je m’aperçois qu’il ne reste plus que dix minutes, mon doux réveil prend fin, et laisse place au stresse de dernière minute, j’enfile mes vêtement à toute allure. Heureusement, nous sommes passé à l’uniforme d’été c’est déjà ça.
Chemise en dehors du pantalon, tee-shirt, pantalon, chaussette chaussure, et on part ! Non, j’ai oublié mon sac …

Malgré nous ne sommes pas en retard, un exploit ! Et en arrivant devant le lycée, Kôtaro me donne une frappe violente, digne de son passif de président du club de water polo, dans un : « Vous venez souvent ensemble, en ce moment ! Vous créchez ensemble aussi ? (rire) », je lui adresse un regard des plus dispersé, si tu savais Kotaro … Non, il vaut mieux que tu ne sache pas.
Par la suite, après une courte rencontre avec Ryo, les cours commencent, ils se poursuivent et se ressemble tous … C’est peut être la chaleur qui sait. Le fait est que la pause prend son temps pour arriver. Ayane est de retour, encore plus en forme qu’avant, même si elle a quelques absences, à ladite pause, nous en profitons pour faire un petit rassemblement dans notre salle.
Je flaire le coup foireux à dix kilomètres, donc lorsqu’ Imadori (vous savez l’un des seuls anciens amis de Daisuke) vient à me tirer le bras pour m’amener vers je ne sais vraiment quel endroit, je me laisse emporter.

« Ca fait un moment qu’on te voit plus régulièrement, tu t’es trouvé une petite amie ?
- … (Qu’est ce qu’ils ont tous aujourd’hui ?)
- Tu sais qui vient de rentrée de voyages ? Elle va pas rester longtemps, mais Izu … »

Il n’a pas le temps de finir sa phrase que ladite personne me saute dessus, tout en me faisant tomber par terre, elle est donc à quatre pattes sur moi, lorsque je rouvre les yeux, j’ai une vue sur …

« Daisuke-kun, je viens à peine d’arriver, et tu brises ma virginité !
- Je ne la briserais pas juste parce que tu me montres tes dessous !
- Goujat ! Pour la peine, je vais briser la tienne, et révéler au monde entier, quel caleçon tu portes aujourd’hui, wahahaha … C’est bien fait ! Ca c’est de la vengeance by Izumi !
- Toujours aussi énergique … Par contre … Arrêtes ! »

Entre temps le groupe est ressorti de la salle, ce qui paraît normal la pause est presque terminée. Et il observe la scène d’un œil attentif, ou choqué, ou peut être envieux de la part de Kôtaro (ne serait-il pas légèrement pervers sur les bord …), quand à Risa, elle me fixe dans le blanc des yeux, en les clignant par moment …

« Au lieu de rester comme ça … Ca ne viendrais pas à l’un de vous de m’aider …
- Tu as l’air de bien t’amuser ! S’écrit Ayane en se frottant le menton !
- On peut savoir ce que vous faites ? Demande Ryo, en proie à une furieuse suspicion !
- Euh … Hum … On joue au docteur ^^’, s’exclame Izumi en se relevant. »

Je demande à Imadori de faire les présentation, cela fait nous retournons vers notre salle, mais Izumi m’arrête avant de retourner dans sa classe, et elle ajoute « Tient ! Tu ne porte plus de lunettes maintenant, c’est bête j’aimais bien … ». Puis elle repart en courant.
Jusqu’au repas, c’est une évaluation qui nous occupe, j’ai comme l’impression que la chaleur touche aussi Mlle Hiwada, qui s’aère avec un journal. Elle nous libère une heure avant l’heure du déjeuner, comme le veut la tradition. Ainsi nous nous retrouvons à déjeuner une heure plus tôt, d’ailleurs cette après midi, pendant une deux heures aucuns cours n’auraient lieux …

Et justement arrivé à ces deux heures, Risa me prend par le bras et me conduit jusque sur le toit, elle regarde loin, et je reste comme ça à l’observer pendant de longue minute, puis elle se retourne, son expression est un peu plus terne qu’à l’habituel.
Enfin, elle me fixe, droit dans les yeux … Avant de d’annoncer …

« C’est bleu …
- … ?
- Tes yeux, ils ne sont plus violets pâles, mais bleu …
- Ha …
- Daisuke-kunnnnnn, tu viens avec moiii ! On va à la librairie, s’écria Izumi, en déboulant et en me saisissant le poignet.
- Hai ! Hai ! Je te rejoint tu t’as l’heure Risa.
- … »

J’aurais préférer lui parler un peu plus, mais Izumi était revenue, et elle ne tarderait pas à repartir, si je lui refusais ça, elle m’en voudrait pendant des siècles, et donc en compagnie d’Imadori, nous parcourons les allées d’une librairie en quête du dernier manga. Imadori n’a jamais compris l’intérêt que l’on peut avoir pour un livre d’images … Et donc une fois la lecture entamée, il tente inlassablement de nous en sortir …

« Comment peut-on passer des heures devant un rayon …
- Tu ne comprends pas xD ?
- Bien sûr que non. Nous ne sommes que des otakus. Des tarés plus particulièrement. M’exclamais-je, au même temps que Izumi.
- Sérieusement … Ouais je crois !
- C’était la pire réponse que tu pouvais donner Imadori. »

Ensuite nous nous dirigeons vers un snack, pendant ce temps en salle 512, Ayane reprend son rôle de chef, Kasumi fait du thé, Risa lit, des textes sur son ordinateur portable, Kôtaro et Ryo écoute Ayane parler, de je ne sais quoi. Surement quelque chose de très important, très très important …

« Hai ! Aujourd’hui je me suis dit qu’on pourrait réorganiser cette salle ! »

En effet très important.

« Donc vous vous chargez des meubles, faut bien que les gars servent à quelque chose !
- … (grand moment de solitude).
- Donc, on le met où …
- Et bien, ma table devant la fenêtre, et les vôtres en rectangle. Je vous laisse faire X3 ! Risa-chan tu viens avec moi ! Faut qu’on parleuh ! »

Elles sortent toutes deux et discutent de choses plus ou moins importante, y compris sur le fait que Risa n’avait pas cligné un œil, ou ne serait-ce entre ouvert la bouche. C’est vrai que depuis un petit moment maintenant, elles ne se sont plus parlées.

« Alors qu’est-ce qu’il c’est passé, ces derniers jours ?
- …
- Rien de spécial …
- Hai … -_-.
- Sur ?
- …
- Tient et il est où l’autre sceptique, rabat-joie ?
- … Avec un certaine … Izumi …
- O.O ! Mff ! Fit-elle en fronçant les sourcils. »

Nous arrivons devant un snack, nous commandons tous quelque chose, le temps passe, avec de nombreuses anecdotes, plus ou moins risibles …

« Au fait ça ce passe bien cette année ?
- Euh oui, oui … N’est-ce pas Daisuke, me dit-il en frappant sa fourchette dans son assiette …
- Quoi « n’est ce pas Daisuke ! », tu te fous de moi ?
- Non, enfin à ce que j’ai compris tu t’entends bien avec cette fille …
- Ayane ?
- Non, non.
- Kasumi ?
- Non, non … Plus silencieuse.
- Ha Risa.
- Oui, oui.
- Risa, est intelligente, dessine vraiment bien, reste silencieuse quand il le faut, est agréable, jolie, déteste les concombre, et n’est pas trop maladroite ^^ …
- Hoho …. Ne va pas trop dans la description non plus …
- =3. Hai hai !
- Je vois, je vois, petit deviendra grand comme dit la chanson, n’est-ce pas Imadori … Tu connais ça toi.
- Tu me fais une de ces réputations …
- Hého … C’est quoi ces insinuations.
- Rien, rien Dai-kun. Mais tu as ma bénédiction =D.
- Comme si j’allais l’attendre … =_=
- Je sais, tu m’admires …
- Hai hai *en soupire* »

Les deux heures vont bientôt s’achever, je retourne donc au lycée, avec Imadori. Je le laisse une fois la grille passée, et je rentre en salle 512, Ryo et Kotaro me fonce dessus, pour réprimer le manque de participation au activité du club et notamment celle consistant à déplacer les meubles, je demande donc l’air de rien, si il reste quelque chose à faire. Ce qui ne manque pas de remonter les deux personnages. C’est Kasumi, qui me permet d’échapper à leur fureur, si peu nécessaire. En effet, elle me demande d’aller de nouveau sur le toit, avant que les cours ne recommence.
Je m’exécute, volontier, et une fois en haut, c’est Ayane qui me pousse dehors les sourcils froncés, l’air particulièrement fâché ! Puis elle referme la porte violement, en me laissant seul avec Risa, je m’approche, puis je m’assois sur le rebord, en me frottant l’œil gauche (ça devient un tic aujourd’hui). Je l’observe, elle a une petite mine comme si quelque chose l’a tracassé, ou bien que quelque chose n’allait pas …

« Donc, c’est moi où ça ne va pas …
- …
- Tu scrutes le ciel ?
- Hai …
- Pour trouver des réponses ?
- Hai !
- Sur qui ou quoi …
- … (elle me regarde désormais)
- Je vois … Qu’est-ce qui …
- Daisuke, tu viens j’ai un truc à te dire … »

Je me relève, en soupirant, je pose ma main sur l’épaule de Risa, avant de repartir. Elle se retourne, j’ai comme l’impression d’entendre un petit sanglot. De nouveau à l’intérieur j’aperçois Imadori évanouit par terre … Et une Ayane furieuse, bouillonnant de l’intérieur, elle me donne un premier coup auquel je ne m’attendais pas, puis un second que j’arrive à arrêter …

« Retourne là-bas ! C’est un ordre !
- J’ai pas besoin de ça, pour y retourner …
- …
- Par contre, toi, tu redescends, tu vas donner des ordres à ta troupe, et tu arrêtes de te morfondre ou d’essayer de m’ouvrir les yeux !
- …
- Je n’ai jamais eut besoin de qui que se soit … Ca ne commencera pas …
- … O-ok ! »

Je lâche son poignet et elle descend les escaliers, j’avais encore jamais vu Ayane capituler si facilement … Après tout je ne suis qu’un subalterne, et en tant que subalterne, je devrais vouer dévotion et total accord à Ayane ! Mais je ne m’y suis toujours pas fait.
Je retourne vers Risa, que je retrouve les yeux tout embués, la mine déconfite. Je pose mes bras sur ses épaules, elle saisit mes bras … Tout en me fixant, sans cligner une seul fois, j’arriverais presque à me voire dans ses yeux, je pose mes mains sur ses joues …
Intentionnellement et naturellement, je m’apprête à l’embrasser, en me rapprochant doucement de ses lèvres, Risa ne cherche pas à m’en empêcher, elle ferme les yeux. Mais quelques instant avant que je commence à l’embrasser, elle plisse les sourcils et s’effondre littéralement, en me laissant les bras levés. Après quelques secondes, le temps d’assimiler la situation, je m’accroupis pour la secouer légèrement … Rien à faire, elle garde les mains serrées sur la poitrine. Après l’avoir soulevée, je la conduis jusque l’infirmerie, où l’infirmière choisie de la faire conduire à l’hôpital.

Des murs blancs, une fenêtre ouverte, la chaleur persistante, un lite, des drap blanc, le décors posé pour un hôpital en été. Je reste assis sur une chaise scrutant quelques détails. Le jours où les inspecteurs avaient failli l’arrêter, elle avait déjà eut ce genre de « problèmes », une surcharge … je ne sais plus trop quoi, cependant c’était à moindre échelle. Une infirmière entre dans la salle, avec un plateau repas, qu’elle dépose sur une table, près du lit … Un geste plutôt maladroit, ça m’étonnerait que dans son état, Risa réussisse à manger quelque chose … Elle lève les yeux et me fixe.

« Tient ! Je connais cet uniforme, ma fille est dans le même lycée ! Quelle coïncidence !
- …
- Mais il me semblait que les cours ne se termine jamais avant seize heures là-bas.
- J’ai … une autorisation (bien sûr c’est faux, mais elle ne le sait pas).
- Je vois, faut-il prévenir de la famille ?
- Je m’en chargerais (bien sûr, il me paraît évident que je ne vais pas prévenir Kyouka).
- Bien ^^ … Je vous laisse alors. »

Je devrais peut être appeler le lycée … Ha ! Puis ils finiront bien par s’en rendre compte, une nouvelle fois je me frotte l’œil, la journée file doucement, la nuit aussi, aux alentours d’une heure du matin je finis par m’endormir les bras croisés sur le rebord du lit.
Le lendemain, tôt dans la matinée, je me réveil, une couverture sur le dos, je choisis de somnoler encore quelques heures, après tout ce ne sont pas les premiers cours que je sèche, je rattraperais mon retard.

Environs trois heures plus tard je me réveille définitivement, en m’étirant et en me frottant les yeux, encore fatigués … Cette fois notre convalescente à les yeux grands ouverts, je lui prend les mains, puis dans mes bras. Enjoignant ses mains dans mon dos, elle pose sa tête dans le creux de mon épaule.
12h15, Hitori entre dans la chambre, et dépose un grand bento sur la table, puis il ne trouve rien de mieux que de me frotter les cheveux, il me fait toujours passer pour un enfant en bas âges. Malgré tout, sa venue est des plus agréable, car son plat est tout simplement parfait.

« Alors, cette fois tu nous fais une petite crise ^^ ?
- … Juste un malaise
- *s’étouffe avec du riz*, alors qu’est…ce que ça do…it être quand c’est plus qu’un malaise.
- … Désolé …
- ^^ Bah …
- … »

Peu de temps plus tard, elle me demande de m’approcher, ce que je fais, puis elle me met une paire de lunettes sur le nez, sans montures, juste les branches, plutôt rectangulaires, c’est bien les miennes. Effectivement, j’ai toujours eut un petit défaut de vu, au lieu d’avoir une déficience, je dirais que mon œil gauche est trop précis, et pousse un peu trop. Ce qui provoque rapidement une fatigue.
Et vu que quand Izumi m’a sauté dessus j’ai perdu ma lentille, j’avais repris ce tic de me frotter l’œil.

« Où tu les as trouvé ?
- … Dans un tiroir.
- … Hum … Merci ! »

De plus, ces lentilles commençait à perdre leurs effets, donc tant mieux. Enfin c’est Ayane Ryo, et toute la troupe qui font leur grand entrée. Même un commando d’infirmiers d’élites n’auraient pas pu l’arrêter.
Encore une fois, elle s’approche et espère me frapper en vain … Ryo réussit à la calmer un petit peu.

« On nous a prévenu ce matin au lycée, un coup de téléphone aurait été le bienvenue…
- Je sais Ryo.
- Non pas bienvenue ! Exigé, un châtiment serait voté, avec une suprématie totale de ma voix, hurle Ayane en me pointant du doigt.
- *soupire* Hai hai !
- … Euh … Des lunettes ?
- Oui Ayane c’est en effet ce qu’on appelle communément des « lunettes », ironisa Kasumi, suivit des rires de Kotaro.
- Ha ! Ha ! Ha ! Je veux essayer huhu … Mais tu les avais pas avant ! Oo
- C’est Risa qui les avait apparemment.
- Ha =P ! De nouveaux éléments révélateurs !
- Bref, Mlle Hiwada n’est pas très …. Contente, abrégea Ryo.
- Ha ?
- Oui, elle nous a demandé, de te chercher et de te ramener de gré ou de force au lycée ! Sécher les cours c’est mal !
- T’es mal placé pour en parler Ayane.
- Huhu … ^^
- Donc sur ce, nous allons te l’enlever Risa-chan, comme ça en plus tu pourras te reposer, sans lui se sera plus simple !
- … Soit.
- Je m’avoue vaincu, mais avant je rentre chez moi, pour me changer »

Je commence à me lever, tout le monde sort, puis Risa me saisit le poignet, je m’assois à son niveaux … Elle se rapproche, et me prenant au dépourvu, c’est elle qui vient à m’embrasser, pendant quelques minutes … Suivi d’un profond bouleversement, durant lequel, elle me fixe avec ses grand yeux violets foncés.

Ayane me sort de ma surprise, en me jetant un oreiller en pleine figure. Tout en repositionnant mes lunettes, je passe ma main dan les cheveux de Risa, dans un : « A plus tard Risa-chan ! ^^ ». Puis je reprend mon chemin, encore un peu déboussolé par l’événement qui vient de se produire …